RÉTRO 2020: Les grands disparus
Gilles Bourassa
Golfeur émérite incarnant la grande classe, Gilles Bourassa décède le 9 mai à l’âge de 82 ans des suites du COVID-19 et d’un cancer galopant qui s’était déclaré dans les mois précédents. Celui qui aura signé une chronique dans L’Hebdo durant plus de 50 ans s’attire les hommages des quatre coins de la Mauricie pour l’humanisme et la générosité dont il aura fait preuve tout au long de sa vie.
Réal Daneault
Bénévole infatigable avec Grand-Mère tatouée sur le cœur, Réal Daneault s’éteint le 4 avril des suites du COVID-19. Jusqu’à la fin de sa vie, il se sera impliqué dans la communauté. C’est d’ailleurs lui qui mènera le groupe de citoyens qui ont fait pression sur la Ville afin que le Parc de la Rivière-Grand-Mère regagne ses lettres de noblesse. À son décès, des voix s’élèveront pour que son nom soit donné au site.
Aline Chrétien
Aline Chrétien décède le 12 septembre à l’âge de 84 ans dans sa résidence du lac des Piles, à Shawinigan. Celle que Jean Chrétien désignait comme son »roc de Gibraltar » aura joué un rôle incontournable dans la carrière de l’ex-premier ministre du Canada. Ses funérailles sont célébrées à l’église Notre-Dame-de-la-Présentation. Après avoir mis ses drapeaux en berne, la Ville de Shawinigan fait valoir son intention d’honorer sa mémoire dans un proche avenir.
Michel Auger
Référence dans le journalisme judiciaire au Québec, Michel Auger décède à l’âge de 76 ans. Ce Shawiniganais né dans le quartier Saint-Marc avait amorcé sa carrière dans les années 1960 en couvrant le meurtre de l’adolescente Denise Therrien. Une affaire sordide qui avait pavé la voie au reste de sa carrière.
Marcel Girardeau
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Marcel Girardeau décède le 2 janvier à l’âge vénérable de 100 ans. Le Shawiniganais s’était enrôlé en 1941 à l’âge de 20 ans dans l’armée canadienne. À Calais en France, il est affecté à un régiment qui reçoit les munitions et les distribue pour assurer l’avancement des troupes en Europe.
Librairie Matteau
Lieu privilégié pour potiner ou pour aller chercher son magazine préféré, la Librairie Matteau dans le secteur Grand-Mère ferme après plus de 60 ans d’existence. Dans les bonnes années, son propriétaire Gilles Matteau pouvait vendre près de 20 000 revues par mois. «C’était LA place sur la 6e avenue», avait témoigné le sympathique bonhomme.
Commission scolaire de l’Énergie
Après 22 ans d’existence, la Commission scolaire de l’Énergie est dissoute pour faire place au Centre de services scolaire de l’Énergie. Avec la disparition des quinze commissaires, c’est une rémunération de plus de 150 000$ qui sera annuellement épargnée. Les futurs administrateurs recevront à la place des jetons de présence variant de 100$ à 200$ pour leur participation aux rencontres.