Rodéo: Pascal Lafrenière commente

FWST. «On a toujours prétendu que ce qu’on faisait, on le faisait bien et qu’on respectait le protocole. Ç’a causé beaucoup de stress pour les employés, les bénévoles et les commerçants et c’était un stress inutile. Si à la base, Alain Roy s’était donné la peine de nous appeler, la conclusion aurait été la même parce qu’on lui aurait ouvert nos portes», affirme le directeur général du Festival western de St-Tite (FWST), Pascal Lafrenière.

C’est en ces mots que le directeur général a résumé le retrait de la demande d’injonction du professeur de droit Alain Roy qui désirait faire annuler le rodéo prévu dans le cadre des fêtes du 375e anniversaire de Montréal. Le FWST a dû débourser une somme de 100 000$ en frais d’avocat.

«Nous avons eu des appuis politiques, l’opinion publique était en notre faveur, et nous avions un dossier juridique étoffé. Ces trois éléments ont fait que la demande d’injonction a été retirée dès le départ lundi dernier au début des procédures», ajoute M. Lafrenière.

Ce dernier ne cache pas qu’il pourra y avoir des demandes auprès du gouvernement du Québec afin de regarder la Loi sur le bien-être de l’animal adopté en décembre 2015 pour la clarifier, et qu’une autre demande d’injonction soit demandée par une tierce personne. «Le ministre a le pouvoir de soustraire certaines activités de cette loi. Mais oui, on parle avec des représentants du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour confirmer qu’on fait bien les choses et que le dossier soit fermé une fois pour toutes», répond le directeur général.

Jusqu’à quel point l’organisation du FWST pouvait craindre pour sa survie dans ce dossier? «Les rodéos représentent plus de 50% des revenus du FWST en tenant compte de la billetterie, de la vente de bière, les tirages et les commandites. Mais au-delà du volet financier, il y avait le volet identitaire. C’est notre produit d’appel qui nous définit. Les craintes étaient réelles, elles n’étaient pas surdimensionnées. Aussi, pourquoi nous avons réagi de cette façon? On prétendait qu’on était des criminels et des barbares. Il fallait mettre les choses en perspective. Ça nous atteignait dans notre identité et dans notre intégrité», exprime Pascal Lafrenière.

Le directeur général soulignait que le public répond positivement à la programmation annoncée par le FWST et que ce point est confirmé à la billetterie. Il a tenu à saluer l’élan de solidarité des gens. «On ne fournit pas à la demande pour les chandails Je suis rodéo