Sacki Carignan-Deschamps prône l’unité

CAMPAGNE. «L’essence d’un engagement politique, c’est quand on aime les gens. Quand on aime les gens, on ne fait pas de discrimination». C’est ainsi que la candidate du Bloc québécois dans Saint-Maurice/Champlain Sacki Carignan-Deschamps a débuté son discours électoral devant quelques dizaines de partisans à son local de comté à Grand-Mère.

Relatant son passé pluriel alors que la candidate fut tantôt ouvrière, tantôt enseignante, son discours se voulait en ouverture aux réalités de son milieu. «Oui, j’aime les gens, mais les gens m’apportent beaucoup. Mon discours politique, social, écologique ce sont les gens qui l’ont nourri», a-t-elle soutenu.

Parlant de sa personne comme d’une politicienne flamboyante, mais aussi tenace, Mme Carignan-Deschamps reconnaît que son tempérament bouillant risque de ressortir en campagne. «Je suis par contre quelqu’un de digne. Oui je me mets en colère…mais pour les bonnes raisons!», a-t-elle lancé à son auditoire.

S’appuyant sur des pointures politiques bien reconnues du milieu comme son père Robert Deschamps (ex-député) ou encore Noëlla Champagne (ex-députée), la candidate dit s’entourer de bons conseillers avec le vœu avoué de remporter la présente campagne. Sacki Carignan-Deschamps a également formulé le souhait que l’exercice politique se déroule sous le signe du débat des idées plutôt que d’une guerre de l’image.

La candidate en quelques citations

«Je viens en politique, car je me sens prête. Je ne le fais pas pour la gloire, mais pour la recherche de solutions concrètes à des problèmes concrets.»

«Faire le choix de Sacki Carignan-Deschamps c’est faire le choix de l’unité, de l’unité avec une visée d’indépendance!»

«On a besoin de remettre nos préoccupations au cœur de l’actualité. Les partis canadiens n’ont pas de projet pour Saint-Maurice/Champlain. On a besoin d’une politique de recherche et développement pour la diversification de l’industrie forestière et régionaliser l’immigration, entre autres.»

«On doit avoir une politique agricole renouvelée afin de mieux gérer notre portefeuille. On doit garder le contrôle sur nos productions.»

«L’exode des aînés est aussi un élément qui m’interpelle. Les aînés vont quitter et vouloir aller vivre en ville là où leurs enfants sont. On doit penser en termes de logement et d’habitation!»