SADC: entre culture et développement durable
MÉKINAC. Étude, accompagnement, réseautage. La Société d’aide au développement des collectivités de la Vallée-de-la-Batiscan sait comment arrimer les idées et les acteurs dans l’atteinte d’un but commun. L’Hebdo a rencontré l’organisation pour discuter de ses projets.
D’entrée de jeu, Gilles Mercure le directeur général précise que le moment est un peu précipité pour faire le point sur l’entité puisque le plan d’actions annuel de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) ne sortira que dans quelques mois.
Règle générale, il souligne tout de même que le rayonnement de l’organisation est large allant de la sensibilisation au développement durable à la mise en valeur de la culture.
Digne de mention, le programme Leadership en développement durable est une initiative concrète pour les professionnels du territoire. «Chaque année, on compte trois ou quatre entreprises qui s’investissent dans un défi portant sur le développement durable et qui sont suivies par une ressource chez nous. En deux ans, on a soutenu sept entreprises à Mékinac et 60 à travers les autres organisations de la région.»
À ce titre, le Marché Tradition de Lac-aux-Sables a réduit ses déchets, alors que la Pourvoirie Club Hosanna à Trois-Rives a choisi de sensibiliser son équipe au développement durable au sens large.
«On offre aux entreprises adhérentes un état de la situation, de l’accompagnement, deux formations spécialisées et des activités de réseautage, entre autres», souligne M. Mercure. Selon lui, les résultats sont bien tangibles et touchent autant les sphères économiques, environnementales que sociales. D’ailleurs, il ajoute que les inscriptions pour l’année à venir sont en cours jusqu’au 1er mars.
Le 23 février prochain, le directeur général indique que la SADC sera l’instigatrice d’une consultation sur la question du développement durable. «Il sera question de cerner des enjeux, des objectifs et des actions qui seront ensuite déposés à la table des directions générales des MRC et également au Conseil des élus.»
Un vecteur de culture pour la communauté
Année difficile côté budget vue le climat économique, le directeur général souligne que les mots d’ordre de la SADC ont été le maintien et la consolidation.
Au sein de ce défi, des réalisations comme la dizaine d’esquisses, la murale permanente et la verdure en pot au sein de la municipalité de Saint-Tite sont de bons coups aux yeux de Gilles Mercure.
«Ces actions ont été prises par le biais du comité de revitalisation, dont nous sommes responsables. On peut aussi penser au nouveau slogan et logo, à la politique d’affichage qui prendra place ou encore à la vingtaine de commerces de Saint-Tite qui ont amélioré leur façade.»
En début février, 35 participants se sont d’ailleurs réunis afin de faire le point sur le comité de revitalisation et instaurer d’autres actions à venir. «Le plan d’actions sera sous peu soumis au conseil de ville pour approbation.»
Pour soutenir le comité, la SADC a injecté environ 60 000$ en six ans, sans compter l’apport financier de la municipalité. L’organisation a réalisé des études sur les fuites commerciales, le potentiel de développement ou encore mandater des clients mystère.