Services supralocaux: Shawinigan tient le même discours

INFRASTRUCTURES. Le maire de Shawinigan Michel Angers a réagi mercredi concernant le dossier des services supralocaux, il persiste et signe, le conseil municipal ne fléchira pas.

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Les neuf municipalités voisines concernées devront payer un montant avancé par la Ville de Shawinigan suite à l’étude faite par la firme Raymond Chabot Grant Thornton, ou bien les gens seront tarifés selon le système d’utilisateur-payeur.

La maire Angers a signalé avoir agi avec transparence dans le dossier, en réalisant une table de travail avec les maires en octobre dernier. «C’est la même étude avec la même méthodologie qui a été appliquée pour Victoriaville, Drummondville, Joliette, Amos, etc. Nous avons constaté avec les maires que 4% des utilisateurs de nos services, ce sont des citoyens de leur municipalité. Ça ne représente pas ce que paient les Shawiniganais pour chacun de ses services. J’ai invité les maires à réfléchir et à entreprendre un dialogue sur des faits qui sont connus et reconnus.»

Le maire Angers a évoqué l’exemple de Ville de La Tuque, dans le cadre des fusions, ce que les municipalités de Lac-Édouard et La Bostonnais payaient à La Tuque. «Le Lac-Édouard paye 193 000$ et La Bostonnais 194 000$ pour les services offerts par la Ville de La Tuque.»

Le premier magistrat a évoqué l’ouverture du maire de Saint-Tite, André Léveillé. «Nous aurons une belle discussion franche entre nous pour le bénéfice de nos citoyens. Je rappelle que ce n’est pas le but premier visé par la Ville de Shawinigan de tarifer les citoyens des municipalités voisines comme utilisateur-payeur. On veut être équitable pour nos propres citoyens qui paient le véritable coût des services. Le but est d’avoir des ententes avec les municipalités. C’est vrai pour la santé et l’éducation. Est-ce qu’on attend d’être malade pour payer des frais pour la santé?»

Le maire Angers a invité à nouveau ses collègues à s’assoir pour discuter de la première proposition. «Le principe est reconnu par le ministère des Affaires municipales. Ce n’est pas nous qui avons sorti un lapin de notre chapeau.»