Shawinigan au 2e rang pour les maisons les moins chères au Québec

Parmi les 100 villes québécoises ayant affiché le plus de transactions immobilières ces deux dernières années, Shawinigan se classe au 2e rang pour le prix médian des maisons le plus bas en 2016 selon une étude réalisée par JLR, une firme spécialisée dans la compilation et l’analyse des transactions immobilières au Québec,.

Sur un total de 416 transactions enregistrées l’année dernière, le prix médian d’une maison à Shawinigan est de 121 250$. Seule les résidences situées dans la ville de Thetford Mines, dans la région Chaudière-Appalaches, se veulent plus économique avec un prix médian de 103 000$.

Parmi les autres villes situées dans la région Mauricie/Centre-du-Québec, on retrouve Victoriaville (150 000$), Trois-Rivières (163 000$) et Drummondville (173 000$). Dans ce palmarès, 17 villes affichent en 2016 un prix médian inférieur à celui de 2015 dont Shawinigan à -2%.

Malgré un ralentissement de la croissance des prix depuis quelques années, les hausses ont été majeures au Québec depuis 2006. Pour l’ensemble de la province, le prix médian d’une unifamiliale a crû de 53 % sur 10 ans. À Shawinigan, cette augmentation dans la dernière décennie a connu une courbe moins prononcée à 44%, ce qui est cependant meilleur que les 41% de Trois-Rivières.

Pour les plus fortunés, sachez que Westmount domine le classement des villes en ce qui concerne le prix médian le plus élevé des unifamiliales acquises en 2016 avec un montant médian déboursé pour l’achat de 1 410 000$. Une deuxième ville présente un prix médian supérieur à 1 million: Mont-Royal (1 075 000$). À la troisième place au classement, le prix diminue de près de la moitié. Ainsi, le coût médian d’une unifamiliale à Saint-Lambert était de 554 000$ en 2016.

Marché immobilier commercial et industriel

Sur le marché commercial et industriel en Mauricie, un total de 56 transactions immobilières ont été effectuées en 2016 dans l’agglomération de Trois-Rivières, le tout totalisant plus de 70 millions de dollars.

Du côté de l’agglomération de Shawinigan, on compte 16 transactions immobilières en 2016, ce qui représente un volume monétaire d’un peu plus de 21,5 millions de dollars. En Mauricie, les ventes commerciales et industrielles sont les plus nombreuses et atteignent près de 70 %. C’est ce que révèle une étude basée sur des données recueillies de janvier à décembre 2016 par Côté Conseil Immobilier.

La médiane du total des ventes immobilières dans la région est un peu plus de 600 000$, ce qui s’inscrit dans la moyenne des régions de l’Est-du-Québec. «Il existe un lien entre la progression démographique d’une région et les transactions immobilières, explique Christian-Pierre Côté, président de Côté Conseil Immobilier. Plus il y a de gens qui s’installent à un même endroit, plus il y a généralement de transactions immobilières.»

Dans la région, la progression démographique est de l’ordre de 11 % tandis que la progression sur le plan immobilier se situe aux alentours de 8 %. Une situation qui est loin d’être catastrophique, mais qui démontre que la Mauricie a un peu peiné à tirer son épingle du jeu.

À titre de comparaison, la progression démographique et celle des transactions immobilières s’équivalent à Drummondville, dans le Centre-du-Québec, avec un taux de 10 % dans les deux cas. Dans la région de la Capitale-Nationale, on constate qu’une croissance de 32% de la population a engendré une progression de 46% en immobilier.

L’étude complète réalisée par Côté Conseil Immobilier est disponible au ccimmo.ca

 Avec la collaboration d’Audrey Leblanc