Shawinigan-Sud et Grand-Mère: les urgences demeureront ouvertes 7 jours sur 7
Menacé d’être obligé de réduire sa couverture à cause du départ de médecins, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de l’Énergie maintient que ses services d’urgence, tant à l’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie qu’à la Clinique ambulatoire du Centre d’hébergement Laflèche, demeureront accessibles sept jours sur sept.
Cette décision fait suite à la position très ferme exprimée par le conseil d’administration du CSSS de l’Énergie, réuni en séance extraordinaire vendredi dernier. Informé du départ de plusieurs médecins affectés aux urgences de l’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie ainsi qu’à la Clinique ambulatoire du Centre d’hébergement Laflèche et des conséquences potentielles de cette situation sur la couverture médicale des urgences, le conseil d’administration du CSSS de l’Énergie a demandé à ses équipes de tout mettre en œuvre pour assurer à la population du Centre-de-la-Mauricie des services d’urgence aux deux endroits et ce, sept jours sur sept. «Le conseil est conscient que l’établissement, dans la situation actuelle, n’a pas de solution pour le remplacement de ces départs, malgré la volonté ferme de tous les gens à l’interne de trouver des solutions aux difficultés que nous vivons. Nous savons donc que des solutions ne pourront être envisagées que dans les semaines et les mois à venir», indique la présidente du conseil d’administration, Pierrette Jacob.
Parallèlement à cette réalité, le conseil est très préoccupé que le CSSS de l’Énergie puisse assurer dans les meilleures conditions possibles les soins et services à notre population. «Nous sommes très sensibles aux inquiétudes manifestées par la population à cet égard.» Le conseil est aussi conscient des difficultés d’une telle orientation. C’est pourquoi il a demandé aux différents paliers et instances ministérielles de soutenir le CSSS de l’Énergie dans cette démarche.
Rappelons que d’importants efforts sont consentis pour le recrutement de médecins. Le CSSS de l’Énergie attend d’ailleurs l’arrivée d’un urgentologue en juillet et de trois médecins en urgence mineure en septembre, ce qui viendra donner de l’oxygène aux urgences dès l’automne. «Un comité de travail a été mis en place dès le début de février pour analyser diverses pistes de solutions», explique par ailleurs le directeur général de l’établissement, Guy Lemieux.