Shawinigan: un surplus de 2,6 M$
FINANCES. Lors de la séance publique du 12 juin, le maire de Shawinigan a divulgué les faits saillants du Rapport financier et du Rapport du vérificateur externe pour l’année 2017.
Pour l’année 2017, la Ville a réalisé un surplus de 2 598 086$. Et au 31 décembre 2017, le solde de l’excédent non affecté de la Ville s’élevait à 6 213 056$.
Plusieurs éléments expliquent les résultats de l’année par rapport au budget. Pour les revenus, les principaux éléments qui expliquent les résultats par rapport au budget sont : une augmentation des revenus de taxes de 808 000$, due à de nouvelles constructions; les droits de mutation sont en hausse de 695 000$; et les gains sur cession d’immobilisations sont supérieurs de 409 000$ au montant prévu.
«C’est donc dire que nous avons connu une excellente année en 2017 en ce qui a trait à l’activité immobilière sur notre territoire», explique le maire Michel Angers.
Pour les dépenses, les principaux éléments qui expliquent les résultats par rapport au budget sont : la baisse du coût de la main-d’oeuvre de 158 000$ et une baisse du coût des régimes de retraite de 282 000$; le coût de l’enlèvement de la neige a été de 940 000$ supérieur aux prévisions; la baisse des coûts de la collecte des déchets domestiques de 212 000$, qui s’explique principalement par un changement dans nos devis et qui fait en sorte qu’on paie maintenant à la tonne transportée plutôt qu’au nombre de portes visitées.
Comparativement à 2016, le niveau de la dette à long terme s’est maintenu à près de 172,9 millions $. Quant à l’endettement net à long terme, il est passé de 162 millions $ à 155 millions $, soit une baisse de 7 millions $.
En ajoutant la quote-part de la dette des organismes consolidés, l’endettement total net est passé de 208 millions $ à 202 millions $.
«J’attire votre attention sur le fait que, lorsqu’on analyse la dette, il faut aussi mettre en parallèle nos investissements en immobilisations», ajoute le maire Angers.
La valeur nette des immobilisations de la Ville est passée de 380,2 millions $ à 403,1 millions $, soit une hausse de 22,9 millions $.
«En résumé, notre endettement total net à long terme est en diminution alors que la valeur de nos immobilisations en hausse. C’est comme si l’hypothèque sur notre maison diminuait pendant que la valeur de la maison augmente», ajoute Michel Angers.