Simulation spectaculaire au Collège Shawinigan
SIMULATION. Un autobus scolaire descend la côte vers le Collège Shawinigan, il manque de freins, et l’autobus percute quatre voitures. Un incendie se déclenche, on retrouve près d’une trentaine de blessés, dont une personne transportée par un hélicoptère d’Airmédic vers l’hôpital des grands brûlés à Québec.
Ceci est le scénario mis en place par la direction du Collège Shawinigan afin de faire vivre la simulation aux étudiants de Soins infirmiers, en Soins préhospitaliers, en Technologie d’analyses biomédicales et en Arts, lettres et communications.
Ce sont près de 110 étudiants qui ont pris part à la simulation, ce qui leur permettait de mettre à l’épreuve les connaissances acquises en classes dans un contexte critique. Pour que la simulation soit encore plus réelle, on retrouvait la participation de la Sûreté du Québec, des pompiers de Shawinigan, d’Airmédic, et du Service d’intervention d’urgence du Québec (SIUCQ).
Le coordonnateur du Centre virtuel d’immersion clinique du Collège (CVIC), Luc Grenier, fait état des répercussions d’une telle simulation sur les étudiants du Collège. «Avec la simulation, on veut que les étudiants soient capables de transférer leurs connaissances pour augmenter leur jugement clinique, leur prise de décision, et leur autonomie professionnelle. Aussi, les étudiants vont connaître le rôle de chacun, et leur limite. On a la chance d’avoir des partenariats avec la SQ, les pompiers, le SIUCQ, et Airmédic. Les intervenants sont tous en simulation en même temps que les étudiants.»
Il s’agit de la quatrième année que le Collège Shawinigan organise une simulation. Par les années passées, il s’agissait d’une simulation d’explosion à l’intérieur du Collège. «C’est la plus grosse simulation jamais organisée au Collège. Il y a plus de victimes, et c’est seulement une vague de simulation. On a dû agrandir le CVIC pour celle-ci. On est chanceux parce que la simulation nous coûte moins de 1000$ pour l’achat des véhicules, alors c’est un investissement payant avec ce que les étudiants en retirent. Il n’y a aucune évaluation au cours de la simulation, c’est vraiment formatif», ajoute M. Grenier.