STELAP : vers l’approbation de la solution permanente
SHAWINIGAN. Le maire de Shawinigan Michel Angers s’est rendu à Québec le jeudi 9 février dernier afin d’aller à la rencontre de ministres et de fonctionnaires concernant deux dossiers majeurs pour Shawinigan, soit la solution permanente pour la Station de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche (STELAP) et la décontamination du site de l’ancienne usine Belgo.
Le maire Angers se dit optimiste à ce qu’une des solutions permanentes proposées soit acceptée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
« On a déposé notre plan d’action au ministère des Affaires municipales avec plusieurs options, indique le maire Angers. Le plan d’action a été déposé après les Fêtes, et le ministère devait en faire l’analyse. Ça nous prend l’approbation de la ministre des Affaires municipales et du ministre de l’Environnement afin de passer à l’autre étape pour une solution permanente. On devrait recevoir une réponse dans le plus rapidement possible. On a aussi expliqué les enjeux avec un critère de base, sous aucune considération on ne retournera en avis d’ébullition préventif. On l’a eu pendant sept mois et les conséquences ont été désastreuses. »
Le premier magistrat réitère que ce ne sont pas les citoyens de Shawinigan qui vont payer une deuxième fois pour les erreurs qui ont été commises dans le projet.
« Il faut aussi que cette installation soit pérenne pour les 75 prochaines années. Le différentiel pour que tout ce que ça coûte pour le traitement temporaire et la solution permanente, ce n’est pas à nous de le payer. Ça fait partie de notre poursuite. Je suis très optimistes pour les différentes options soumises, puisqu’on a eu une excellente réception du ministère des Affaires municipales et la ministre et le premier ministre nous ont donné le signal qu’ils allaient aider la Ville de Shawinigan. »
Il faut souligner que dernièrement la Ville de Shawinigan a procédé à l’acquisition de nouvelles membranes de filtration au coût d’un million de dollars. Les membranes achetées en 2022 au même coût sont déjà souillées et les lavages fréquents détériorent la qualité de filtration.
Qu’advient-il du dossier de l’ancienne Belgo?
Le maire Angers a aussi profité de l’occasion pour discuter du sort de l’ancienne usine Belgo, dont un appel d’offres a été lancé par le ministère des Affaires municipales pour le nettoyage des lieux et de la décontamination dont la durée a été établie à 60 mois.
« Le spécialiste du ministère était sur place. Il disait que sur 60 mois, c’est la durée qu’il donne pour ces genres de travaux. Le dossier est sur le dessus de la pile et c’est une priorité pour le gouvernement, mais c’est très complexe avec des tunnels souterrains. Ça prend une analyse structurée. Il m’a rassuré et je suis content de la réponse que j’ai eue. »