TAG Media: la SQ ne donne pas suite à la plainte

Aucune accusation ne sera portée suite à la plainte de Diane Borgia sur la «disparition» de biens appartenant à la Ville de Shawinigan et évalués à 8000$.

Dans un bref communiqué envoyé ce mardi, la Ville de Shawinigan souligne qu’à «la suite de son enquête, la Sûreté du Québec a confirmé à la Ville de Shawinigan qu’il n’y avait aucun élément criminel dans la plainte pour vol de matériel déposée le 4 octobre dernier par madame Diane Borgia. La SQ a ajouté que l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en était arrivée aux mêmes conclusions.»

Du même souffle, la Ville laisse entendre qu’elle entreprendra des recours légaux contre Mme Borgia suite à cette affaire.  «Nous sommes toujours très ouverts aux débats d’idées et aux opinions de chacun des citoyens. Toutefois, nous n’avons pas l’intention de laisser quiconque faire, sur la place publique, des procès d’intention dans le but de discréditer l’intégrité et la compétence de notre personnel et des officiers de la Ville», souligne Gaétan Béchard, directeur général de la Ville de Shawinigan.

Du côté de la SQ, la sergente Éloïse Cossette souligne qu’au terme de l’enquête menée suite à la plainte, «il n’y avait pas de motif raisonnable de croire qu’une infraction criminelle avait été commise.» De plus, vu la nature de la plainte, l’UPAC avait été mise à contribution dès le début a-t-elle précisé.

Rappelons que le 4 octobre dernier, la porte-parole de Shawinigan Citoyens Avertis (SCA) se rendait au poste de la SQ à Shawinigan pour y déposer une plainte en regard à des biens totalisant environ 8000$, appartenant la Ville de Shawinigan et obtenus en contrepartie d’un prêt consentit par le CLD à l’éphémère entreprise TAG Media à l’été 2015.

À LIRE AUSSI : Diane Borgia porte plainte à la SQ

La Ville dit avoir agit avec rigueur et professionalisme