Taux d’occupation de 100% à la Marina de Grand-Mère

TOURISME. Profitant de la vague de popularité envers les produits et loisirs liés aux sports nautiques partout au Québec, la Marina de Grand-Mère fonctionne à 100% de ses capacités depuis le début de la saison estivale.

«Ça se déroule très bien», déclare Sylvain A. Deschamps, président de Gestion Nauti-Cités, l’entreprise qui gère la marina municipale. Il s’agit à vrai dire de la première saison complète depuis son arrivée à Shawinigan en 2019. «Le premier été, on a commencé à la mi-juillet et en 2020, le début de saison a été retardé par les inondations. Là cette année, on a commencé le 15 mai et on va terminer le 15 octobre», dit-il sur un ton satisfait.

Sur les 99 quais de la marina, 89 sont réservés à des saisonniers et 10 aux visiteurs: tous sont loués indique Sylvain A. Deschamps. «Habituellement, les visiteurs sont là pour une ou deux nuits mais ça arrive souvent cette saison que ce soit pour une semaine, deux semaines et même un mois parfois.»

Le gestionnaire met cette situation sur le compte que les plaisanciers québécois n’ont pas accès depuis le début de la crise sanitaire aux plans d’eau américains comme le lac Champlain par exemple. «On voit aussi beaucoup cette saison de bateaux qui arrivent sur des remorques et qui utilisent la rampe de mise à l’eau pour naviguer sur la rivière Saint-Maurice toute la journée avant de repartir. C’est à peu près 30% de plus qu’en 2020», souligne Sylvain A. Deschamps.

En juillet 2019 à son arrivée à Shawinigan, le président de Gestion Nauti-Cités déclarait que la Marina de Grand-Mère était l’une des plus belles au Québec. Il est en encore plus convaincu aujourd’hui. «Le Parc des Papetiers, c’est un site touristique d’exception. Quand les visiteurs aperçoivent la tour d’observation, ils montent au sommet à tout coup pour prendre des photos. Je ne sais pas qui a eu cette idée mais c’est un produit d’appel incroyable», complimente Sylvain A. Deschamps.

Quant au fait qu’on n’a pas encore trouvé d’opérateur pour le restaurant de la capitainerie, il ne s’en formalise pas. «Il faut comprendre qu’avec la pandémie, le secteur de la restauration a beaucoup souffert. Intéresser un promoteur avec beaucoup d’inconnus comme on connaît présentement, c’est plus difficile. Mais quand on va en avoir un, ça va être un autre gros plus pour attirer des touristes», termine-t-il.