Un colloque pour faire la lumière sur la maltraitance des aînés

AINÉS. L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraités et préretraités (AQDR) de la Mauricie présentera un premier colloque concernant la maltraitance des aînées le 11 novembre prochain au centre communautaire de St-Narcisse. Il s’agit d’une première organisation du genre au Québec pour une AQDR.

Plusieurs conférences sont prévues au cours de la journée afin de démystifier la maltraitance, pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la situation et établir s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité.

La journée se déroulera sous la présidence d’honneur de Réal Boisvert, sociologue et retraité de la santé publique en Mauricie. « Pendant toute ma carrière, j’ai toujours eu un intérêt pour les questions de société. Je suis heureux de voir la présence de la ministre responsable des Aînés et de la Lutte contre l’intimidation, Francine Charbonneau, qui sera du rendez-vous pour cette journée. La maltraitance auprès des aînés est un sujet incontournable. Après cette journée, je suis convaincu que nous allons avoir des réponses à cette question pour la Mauricie », fait valoir le président d’honneur.

Différentes questions seront abordées au cours du colloque, notamment comment agir dans certaines situations et qui sont les auteurs?

Différents intervenants prendront la parole dont Andrée-Anne Lepage, du domaine de la psychologie à l’UQTR, Jean-Pierre Thibeault de la Sûreté du Québec, et Judith Gagnon, présidente de l’AQDR national.

Le président de l’AQDR Mékinac et vice-président du regroupement régional, Claude Trudel, indique qu’il s’agit d’une première en Mauricie et au Québec qu’un colloque sur le thème de la maltraitance des aînés soit organisé par une AQDR. « En raison de l’importance du sujet, on se devait d’organiser cette activité pour comprendre la problématique. L’Élément déclencheur pour présenter cette journée a été l’interprétation que la société peut en faire avec ce qui est présenté dans les médias », affirme M. Trudel.