Un conflit au chaud?

COMMUNAUTÉ. Jonathan Deshaies, de Plomberie Mauricie, accompagné de d’autres plombiers du local 144, a pris l’initiative de fournir du bois aux syndiqués de la Régie des matières résiduelles de la Mauricie afin que les employés en grève puissent se chauffer cet hiver.

Avec la collaboration d’Audrey Leblanc

Est-ce là dire que le conflit persistera jusqu’au gel? Nul ne le sait.

En grève depuis le 14 mai, les syndiqués de la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie interpellaient les élus de la région récemment afin que ceux-ci prennent position dans le présent conflit de travail au nom des contribuables.

«J’interpelle les élus des villes, des MRC et des municipalités», a lancé Paul Lavergne, président du conseil central du Cœur du Québec – CSN. Il faut que les élus se réveillent et viennent voir ce qui se passe parce qu’il y a un grave problème. Présentement, ça coûte plus cher d’entretenir le conflit que de le régler.»

«La façon dont la Régie gère le conflit coûte cher aux contribuables, poursuit-il. La Régie engage présentement 8 agents de sécurité. On est en moyenne 6 à 7 grévistes sur la ligne de piquetage chaque jour. Ça coûte 95 000$ par mois juste en salaire d’agents de sécurité pour surveiller 6 à 7 gars qui ne demandent pas mieux que de retourner travailler.

Deux visions

De son côté, la Régie prétend que la situation est tout autre. «Nous faisons face à un processus de revendications à sens unique de la part du syndicat», dénonce le président de la Régie, René Goyette. Depuis que les négociations ont débuté en septembre 2012, il estime que le syndicat ne cesse d’allonger sa liste de demandes.

Le conflit entourant le renouvellement de la convention collective des cols bleus s’enlise et le conseil d’administration de la RGMRM a fait vœu d’aller en arbitrage pour arriver à un consensus.

 

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