Un créneau original pour de l’impression en 3D

SHAWINIGAN.  L’impression en 3D peut avoir un large créneau. Ayant démarré son entreprise « Imprimessionnant » en février 2022, le Chilien Jorge Cortez Escobar a vite trouvé sa place dans le monde 3D avec la confection de pots de fleurs personnalisés.

C’est au Digihub de Shawinigan que Jorge Cortez Escobar a fondé l’entreprise « Imprimessionnant ». Aujourd’hui âgé de 42 ans, il est parti de son pays natal du Chili à 29 ans. Après avoir vécu 3 ans à Montréal, il a choisi Shawinigan pour y établir sa vie. « Je suis arrivé l’année de la Coupe Memorial à Shawinigan en 2012. Un ami m’avait parlé des grands espaces ici, et j’étais tanné d’être à Montréal, alors j’ai déménagé à Shawinigan. »

D’abord employé chez Shalwin où il a pu apprendre le français, Jorge Cortez Escobar qui détenait des études en gestion d’entreprise au Chili a suivi un cours de testeur de logiciel en collaboration avec le Cégep de Shawinigan. « Après mes études, j’ai fait un stage chez Konsberg et j’y travaille toujours, en plus de mon entreprise. »

Le Chilien s’est intéressé à imprimante 3D à la fin de l’année 2020. « Il y a eu un boom et les entreprises ont commencé à vendre les machines à un meilleur prix. Pendant la pandémie, j’ai vu que plusieurs personnes s’intéressaient de plus en plus aux plantes, et j’ai réalisé qu’il y avait un potentiel. J’ai commencé à produire des pots sans penser à me lancer en entreprise, j’ai partagé mes choses sur les réseaux sociaux, et ç’a été très bien accueilli. C’est là que j’ai compris que j’avais une opportunité. »

En 2020, l’entrepreneur possédait une machine à impression 3D, comparativement à une dizaine aujourd’hui. Après avoir reçu la commande personnalisée du client, il réalise le design dans un programme sur un ordinateur, puis une application liée à la machine permet de réaliser l’impression voulue. 

Dans son atelier, on retrouve en majorité de petits bonshommes, un sur une moto, l’autre dans un kayak, une autre en danseuse, et la tête du personnage devient le pot pour la plante. Il peut réaliser une cinquantaine de pièces par semaine.

« Je suis limité pour la production. C’est seulement par le bouche-à-oreille que j’ai pu avoir ma clientèle, je n’ai fait aucun marketing. Je n’essaie pas de courir avant de marcher. Ça permit de connaître mon produit, connaître les logiciels, et connaître le marché. Mon objectif ultime avec mon produit final est d’en créer une marque. Pour l’instant, c’est tellement satisfaisant de voir que les gens se sentent représentés dans ce que je fais. Le client pour choisir ce qu’il veut, un nom, la figurine, et tant que le client est content de son produit personnalisé, je le suis aussi. »

L’entrepreneur indique que son entreprise pourra être plus rentable lorsqu’il aura acquis une vingtaine d’imprimantes en 3D. « Je vois la possibilité d’avoir des employés un jour, mais encore une fois, je ne veux pas courir avant de marcher », exprime le Chilien.