Un dôme servant d’écurie s’écrase sous le poids de la neige

CHEVAUX. Un méga-dôme abritant des chevaux s’est affaissé le 31 janvier dernier dans le secteur Grand-Mère.  

L’incident est survenu en milieu d’après-midi tout près de l’usine Bionest. Ce sont d’ailleurs des ouvriers de l’entreprise qui ont été les premiers à se rendre sur place pour porter secours. Quatre chevaux se trouvaient à l’intérieur et par miracle, tous s’en sont tirés indemne.

«Un énorme MERCI à tous les pompiers, policiers, ambulanciers, la vétérinaire Evelyne, la SPA, les amis, la famille et les employés vigilants de chez Bionest. Grâce à vous, nous avons la chance d’avoir nos quatre chevaux en vie. Du fond du coeur, MERCI pour ce que vous avez fait pour nous, nous l’apprécions énormément», a écrit sur Facebook Marie-Ann Larivée.

Marie-Ann en compagnie de Chuck, un Haflinger, l’un des quatre chevaux rescapés.

La jeune femme, qui était absente au moment de l’effondrement, a été appelée d’urgence car les secouristes étaient incapables d’évacuer les chevaux de façon sécuritaire. «Ils étaient stressés mais dès qu’ils sont sortis, c’était comme si rien ne s’était passé. Ils sont formés pour l’équithérapie, ce sont des chevaux très calmes qui réagissent bien aux chocs», raconte celle qui était particulièrement inquiète pour l’une des quatre bêtes qu’elle possède depuis l’âge de 5 ans.

Ce sont les épisodes de verglas survenus en janvier qui ont sans doute causé l’effondrement rapporte Marie-Ann Larivée. «Quelqu’un est venu la semaine dernière inspecter la structure et il nous a dit que tout était ok.» Un tiers du dôme-écurie était réservé aux box et à la sellerie tandis que le reste servait de manège intérieur. Les chevaux étaient en liberté dans le ring lorsque l’écrasement est survenu.

Marie-Ann (à droite) et sa soeur en compagnie de Ally et Stella, deux Gypsy Cob.

Dès que la nouvelle a été connue, une belle solidarité s’est enclenchée dans le petit univers des propriétaires de chevaux. «Ils sont présentement dans l’écurie de Gilles Pellerin à Sainte-Flore. On a été les porter à pied hier. On a reçu aussi de la nourriture parce celle qu’on avait était dans le dôme. La communauté nous a beaucoup aidé», souligne Marie-Ann.