Un kilomètre à la fois

L’équipe féminine Les Roses, c’est avant tout une histoire de solidarité, d’entraide et de motivation. Les 200 femmes qui vivent l’expérience chaque année le confirment: ensemble, un kilomètre à la fois, tout est possible.

DÉFI. Forte d’un succès inespéré l’an dernier avec la présentation de son premier triathlon, l’Équipe féminine Les Roses récidive pour 2019. Cette fois, deux options ont été offertes aux femmes participantes: un duathlon et un triathlon.

Dans les deux cas, cela représente un défi important.

«Il n’y a rien de plat dans le parc national!», rappelle la cofondatrice du mouvement des Roses, Marie-Josée Gervais.

Sans compétition ni jugement, ces femmes courageuses s’entraînent depuis dix mois dans le but de franchir la ligne d’arrivée des Défis du Parc, le 8 septembre prochain. Pour le triathlon, elles devront parcourir 1 km à la nage, 30 km en vélo de route et 8 km de course à pied. Pour le duathlon, les distances sont de 30 km de vélo et 8 km de course.

«Il n’y a rien de plat dans le parc national!»

– Marie-Josée Gervais

Pourquoi un duathlon? Pour permettre aux nombreuses femmes intimidées par la natation de participer. Qui sait, voir leurs amies s’entraîner à nager leur donnera peut-être le goût de plonger elles aussi l’an prochain? Et si ce n’est pas le cas, tant pis! Il y a largement de quoi repousser ses limites au duathlon des Roses!

«On a ouvert le duathlon pour permettre à des femmes qui ne sont pas prêtes à mettre la natation à leur horaire et dans leur défi. On a voulu offrir une gamme d’événements pour tout le monde», ajoute Mme Gervais.

Du rose partout

Même si leur terrain de jeu de prédilection est le Parc national de la Mauricie, les Roses ont fait des passages remarqués dans de nombreux endroits à Shawinigan.

Entre autres, pendant l’hiver, elles ont adoré l’entraînement en piscine au Cégep de Shawinigan.

«On a découvert plein d’installations à Shawinigan pour s’entraîner, souligne Marie-Josée Gervais. Alors que certaines s’entraînaient en piscine, d’autres couraient sur la piste intérieure, d’autres encore faisaient du yoga.» Bref, toutes les installations sportives du Collège, tout comme celles du Centre Gervais Auto et d’autres endroits, ont beaucoup bénéficié aux Roses au courant de l’année.

«On sait que 60% des Roses viennent de l’extérieur. Donc on fait aussi rayonner Shawinigan en faisant découvrir les installations à notre portée.»

Aussi, ce dimanche 8 septembre aux Défis du Parc, les spectateurs remarqueront très certainement des chandails roses partout où leurs yeux se poseront, car en plus des 200 Roses inscrites cette année, on ajoute 14 Roses Juniors, 30 encadreurs et 12 Roses des Pyrénées.

On se souvient que lors de sa première édition, en 2012, l’équipe féminine comptait 35 participantes. Au fil des ans, le mouvement a pris une telle ampleur qu’aujourd’hui, plus de 200 femmes embarquent dans l’aventure et 50% y reviennent année après année.

Un mouvement inspirant

Le mouvement des Roses offre aux participantes un programme de mise en forme s’étalant sur 10 mois. De novembre à septembre, les femmes bénéficient de conseils des entraîneurs, des encadreurs, des spécialistes de la santé et des anciennes participantes (mentores). Elles participent à un programme d’entraînement qui leur permettra d’améliorer progressivement leur condition physique et leur santé. Tous les mois, elles sont invitées à une sortie afin de leur permettre de vivre la force de l’équipe.

Des mentores toujours bien présentes

Celles qui se réinvestissent année après année dans l’Équipe féminine Les Roses le font pour la piqûre du défi et pour l’esprit magique qui règne au sein de l’équipe, mais aussi pour aider de nouvelles femmes dans leur première aventure avec les Roses. C’est qu’on leur attribue le rôle de mentore. Elles ont un rôle-clé à jouer auprès des nouvelles. Jumelées à trois ou quatre filles fraîchement arrivées dans l’équipe, elles s’assurent de les accompagner dans leur cheminement. Elles offrent une oreille attentive à chacune d’elle et voient à ce qu’elles aient tout l’encadrement dont elles ont besoin pour compléter leur défi.