Un nouveau fonds alléchant pour les régions

GOUVERNEMENT. Suite à la décision du gouvernement du Québec de mettre de l’avant la loi 122 qui permet plus d’autonomie pour les municipalités du Québec et de les reconnaître comme gouvernement de proximité, le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) a été créé. En Mauricie, c’est une somme de 21 M$ sur 5 ans qui a été annoncé.

La ministre du Tourisme et responsable de la Mauricie Julie Boulet, a dévoilé les montants disponibles jusqu’en 2021-2022 pour la Mauricie.

En 2017-2018, l’aide financière sera de 2 055 637$; en 2018-2019 il s’agit d’une somme de 3 083 456$; en 2019-2020 l’aide sera de 4 111 274$; en 2020-2021 l’enveloppe sera de 5 139 093$; puis pour 2021-2022 ce sera un montant de 6 852 124$.

Au Québec, c’est un montant de 30 M$ qui sera consenti aux régions pour l’année 2017-2018. Cette somme s’élèvera à plus de 100 M$ en 2021-2022, pour un total de plus de 310 M$ pour les cinq prochaines années.

«Les sommes sont uniquement des subventions, il n’y a pas de garantie de prêt. Ça ne s’est jamais fait dans l’histoire du Québec une somme si importante pour les régions. C’est une approche inédite et innovante pour favoriser la mobilisation du milieu et la concertation», indique la ministre Julie Boulet.

C’est un comité directeur qui a défini les priorités de la région de la Mauricie et le tout a été remis en juin au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, et ce même comité se transformera en comité de sélection pour les projets. Les membres du comité sont des représentants des MRC, des municipalités, ainsi que de la communauté autochtone attikamek.

Lors de l’annonce de Mme Boulet au restaurant le Zélé au quartier de Ste-Flore à Shawinigan, tous les députés provinciaux étaient présents, ainsi que des maires de la région.

«En région, on voulait avoir les mêmes leviers économiques que Montréal ou Québec pour les projets, ajoute Mme Boulet. Quand on a un projet chez nous, ce ne sont pas nécessairement les différents ministères à Québec qui sont les mieux placés pour choisir les projets et les prioriser. C’est en région que l’on connaît le mieux nos besoins. Par exemple en Mauricie, on dépend beaucoup de l’industrie forestière, alors est-ce qu’il y a d’autres avenues qui font en sorte qu’on peut développer nos communautés? Le FARR peut rejoindre autant les organismes communautaires, les entreprises privées, que les municipalités et les MRC. À partir du moment que c’est une valeur ajoutée pour la Mauricie et que le projet est porteur, il pourra être soutenu.