Un nouveau système de radiocommunication pour la Sûreté du Québec

RADIO. Les véhicules de patrouille et les policiers de la Sûreté du Québec utiliseront un tout nouveau système de radiocommunication dans un an, selon ce qu’a appris TC Media. Un système plus moderne offrant plusieurs nouvelles fonctionnalités.

À l’échelle du Québec, le gouvernement déboursera 14,5 M$ pour ce nouveau système de radiocommunication. Dans la région, le coût de ce projet est estimé à 1,9 M$. Ces coûts étendus sur une période de trois ans comprennent notamment la main d’œuvre interne et externe et l’installation des radios dans les véhicules.

La transmission de données par l’entremise du Réseau national intégré de radiocommunication (RENIR) est déjà en fonction dans les véhicules de la Sûreté du Québec sur l’ensemble de la province depuis deux ans. Toutefois, à compter de 2017, le district 04 Mauricie – Lanaudière (incluant Nicolet et Bécancour) de la Sûreté du Québec migrera sur ce nouveau système pour son service de radiotransmission de la voix, soit avec les radios mobiles dans les véhicules de patrouille et avec les radios portatifs utilisés par les policiers.

Projet pilote en cours

Depuis quelques mois, la Sûreté du Québec mène un projet pilote dans Lanaudière. «L’étape en cours a pour objectif de valider la configuration de différentes fonctionnalités de radiocommunication dans le contexte opérationnel de la SQ avant de l’intégrer à toute la province», confie Maxime Léveillé-Bussières, conseiller en communication au Centre de services partagés du Québec (CSPQ). Durant trois mois, les autorités compétentes observeront le fonctionnement du système et sa configuration afin de s’assurer que la programmation du système puisse répondre adéquatement aux besoins du corps policier provincial du Québec ou encore d’y apporter les ajustements nécessaires.

Meilleur système, dit le CSPQ

Si le projet atteint la cible, les avantages seront nombreux comparativement à l’actuel système de radiocommunication, croit le gouvernement.

«L’objectif est de moderniser et d’unifier les réseaux actuels. Lorsque la Sûreté du Québec va migrer, les communications se feront avec des groupes d’appels et non pas avec des fréquences. Les communications seront entièrement chiffrées, c’est-à-dire que la voix est transformée en message numérique codé inaccessible aux personnes non autorisées. Ça permet d’avoir une plus grande confidentialité des opérations. La transmission en mode numérique offre une meilleure qualité du son et la géolocalisation fait aussi partie des fonctionnalités qui sont ajoutées avec ce nouveau système», révèle M. Léveillé-Bussières.

Actuellement, le CSPQ confirme que plusieurs ministères et organismes œuvrant dans le domaine de la sécurité publique utilisent ce service et pourront désormais communiquer entre eux.

TC Media a appris que les services préhospitaliers d’urgence devraient également migrer vers ce nouveau système de radiocommunication prochainement.

En résumé…

Le RENIR ouvre une nouvelle ère de progrès pour l’interopérabilité nationale entre les divers intervenants dans le domaine de la sécurité publique et civile au Québec. Ce nouveau système vise à permettre aux utilisateurs et aux organismes de mieux communiquer entre eux.