Un nouveau venu au centre-ville

Depuis peu, ça bouge dans l’ancien bar Le Saint-Maurice sur la 5e rue. C’est que le local qui abritait le club de nuit s’est trouvé un nouveau locataire. Boston Pizza, Cage aux sports, Cora? Bien des idées ont circulé, mais une seule prendra forme. Un resto lounge aux allures résolument urbaines.

Pour donner une idée de ce à quoi ressemblera le concept, des noms comme le Carlito de Trois-Rivières ou encore le Cosmos de Québec sont évoqués. «Ce genre de restaurant n’existe pas à Shawinigan. On se dirige vraiment vers quelque chose de différent et je crois qu’il y a un marché pour ce genre d’endroit», explique le propriétaire du futur restaurant, Alain Auger.

L’homme d’affaires souligne également que loin derrière lui est l’idée d’entrer en compétition avec l’offre qui existe déjà au centre-ville de Shawinigan. «On comble un créneau manquant.»

M. Auger croit que l’endroit est parfait. En plus d’une terrasse donnant sur la place du Marché, on retrouvera à l’intérieur une section lounge et une section restaurant. «Ce sera un endroit pour faire des rencontres pour jaser.» La section restaurant offrira vraisemblablement des grillades, du poisson, des belles viandes, des tartares, des burgers.

S’il n’est plus propriétaire des deux succursales Auger de Shawinigan, celle de Grand-Mère lui appartient toujours. «C’est une affaire de famille.»

Relevant le défi, M. Auger est confiant de son projet. «Je sors de la restauration rapide et je vais dans le plus haut de gamme. Ce sera accessible à tous et les prix seront pour tous les portefeuilles.»

Autre point important qu’Alain Auger tient à préciser est l’aspect local du projet. «On veut faire un partenariat avec les commerçants locaux. On veut entrer des produits de la boulangerie d’ici, faire entrer les bières de nos deux micro-brasseries, que les viandes proviennent de boucheries du coin. Nous voulons faire nos achats locaux et travailler avec les gens qui sont là-dedans.»

Sans en préciser l’envergure, l’investissement représente «pas mal d’argent». À terme, le propriétaire pense qu’entre 30 et 40 employés pourraient travailler à cet endroit.

Même si le manque de stationnements lui apporte quelques réticences, Alain Auger pense sincèrement que quand les gens veulent se rendre quelque part, ils y vont. «C’est à moi de faire en sorte que les gens marcheront deux ou trois coins de rue. D’un autre côté, si tous les stationnements sont pleins, c’est qu’il y a du monde au centre-ville!», lance-t-il.

Si tout va comme prévu, l’ouverture devrait se faire au début février ou au plus tard, début mars.