Un week-end de déménagement à plus de 40 °C ressenti

MÉTÉO. La prochaine canicule sera extrême dans le sud du Québec. Dimanche (1er juillet), lors de son apogée, les températures ressenties pourraient dépasser 45, ce qui représente un risque important à surveiller pour la grande journée de déménagement pour des milliers de Québécois.

Selon les prévisions actuelles, plusieurs villes dans le sud de la province seront dans des conditions de canicule du samedi 30 juin jusqu’au mercredi 4 juillet. Une canicule désigne une période de trois jours consécutifs au cours desquels la température atteint ou dépasse 30 °C.

À Shawinigan, la température ressentie sera de 44 °C le dimanche 1er juillet, et de 43°C le lendemain.

Si la tendance se maintient, cette canicule sera la deuxième de la saison, après celle du 30 mai au 1er juin. Son intensité maximale n’est cependant pas comparable avec celle qui commencera ce week-end. Le record de la canicule la plus longue est celui du 4 au 10 juillet 2010.

Selon des statistiques de l’Institut national de la santé du Québec, on a enregistré une hausse de 30% des décès lors de cette vague de chaleur. Durant la même période, une dizaine de régions étaient sous alerte de chaleur extrême.

Les déménagements ne seront pas faciles…

«C’est vraiment l’impact de l’humidex qui rendra cette chaleur plus intense. Le taux d’humidité sera élevé, ce qui fait en sorte qu’on devrait facilement ressentir jusqu’à 40 dans certains secteurs», indique André Monette, chef météorologue à MétéoMédia. Une mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui ont programmé un déménagement durant le long week-end.

À ce stade, on considère cette chaleur comme étant dangereuse pour la santé, particulièrement si vous devez fournir des efforts physiques importants. Dans ces conditions, l’hydratation est une obligation !

La journée du 1er juillet pourrait être gravée dans l’histoire météo du Québec. Si la température dépasse 33,2 °C au thermomètre, le record remontant à 2014 sera relayé aux oubliettes. Même son de cloche pour le record d’humidex à Montréal (43) qui remonte à 2002.

Le record absolu sera cependant difficile à déclasser. Il a été enregistré à Saguenay (38,4 °C) en juillet 2002. Celui de Montréal est de 37,6 °C, enregistré en août 1944.

Chaleur dangereuse

Il ne faut pas sous-estimer les impacts de la chaleur extrême sur votre corps. Dans le cas de la chaleur, la zone de confort thermique de la majorité des gens se situe entre 20 °C et 27 °C, avec un taux d’humidité de 35 % à 60 %.

Plus le corps a de la difficulté à s’adapter à la hausse des températures, plus les inconforts se multiplient et les problèmes graves surviennent lorsque les mécanismes d’autorégulation thermique de l’organisme sont affectés.

Le seuil de dérèglement de l’organisme humain est franchi lorsque la température réelle ou ressentie s’élève au-dessus de la zone de confort du corps, qui de son côté, tente de maintenir une température corporelle constante d’environ 37 °C.

Si le mercure monte, la température du corps tend à s’élever, le débit sanguin augmente et les glandes sudoripares s’activent afin de réduire le «fardeau thermique».

Source : https://www.meteomedia.com