Une dizaine de clients pour l’ouverture de la SQDC
OUVERTURE. C’était l’ouverture lundi matin de la succursale de la Société québécoise du cannabis du Québec (SQDC) à Shawinigan. Ce n’est pas tant le nombre de clients qui attendaient l’ouverture des portes qui a retenu l’attention que la présence de deux centrales syndicales qui courtisaient les employés de la SQDC.
Mathieu Beauchamp qui possède un commerce à Shawinigan-Sud était l’un des premiers arrivés pour l’ouverture des portes. «Je ne suis pas arrivé très tôt pourtant, vers 9h30 et je pensais qu’il allait y avoir plus de monde. Finalement il y a une petite foule, et je m’avère être le premier. Je suis allé dans d’autres succursales, toutes les succursales sont du pareil au même alors je sais à quoi m’attendre à Shawinigan-Sud. J’espère qu’il y aura des belles variétés. On est content que ça ouvre ici, ça va attirer des gens d’un peu partout dans la région. Pour moi, c’est une bonne nouvelle commerciale.»
La succursale de Shawinigan est située au 2070, 105e Avenue. En plus de Shawinigan, six autres succursales prennent place dans le paysage québécois: à Québec, Saint-Jérôme, Saint-Georges, Mont-Tremblant, Rivière-du-Loup, et Grande-Rivière.
La SQDC prévoit détenir un réseau d’une quarantaine de succursales d’ici mars 2020.
Synddicats
On retrouvait plus de représentants syndicaux que de clients dans le stationnement de la SQDC lundi matin. Des représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et du Conseil central du Cœur du Québec (CSN) se trouvaient sur place.
«L’importance d’être présent elle est capitale parce que nous représentons 19 des 24 succursales de la SQDC. On est ici pour faire valoir notre organisation syndicale et présenter les services que nous pouvons offrir aux employés. Une société d’État qui paie ses employés à 14$ de l’heure, on s’est toujours positionné pour faire avancer les choses des conditions de travail, que ce soit l’aspect salarial ou d’autres conditions», commente Benoit Gauthier, conseiller syndical pour le SCFP.
«Il y a de la compétition, mais c’est une saine compétition. C’était important pour nous d’être ici pour le premier quart de travail des employés. On a déjà abordé certains employés comme il y a eu de la formation samedi dernier. Aujourd’hui, on était présent pour répondre aux questions. Bien entendu, l’enjeu majeur est le salaire, ainsi que certaines conditions comme les horaires», explique Isabelle Gélinas, vice-présidente comité exécutif Conseil central Cœur du Québec CSN.