Une pluie de questions concernant le déneigement

DÉNEIGEMENT. Questionné par plusieurs citoyens concernant la qualité du déneigement effectué au cours de cet hiver que l’on peut qualifier de particulier, le maire Michel Angers a consenti qu’il n’y avait aucun élu qui se disait satisfait du déneigement.

Un bilan se fait présentement par l’équipe des Travaux publics, et après avoir pris connaissance du bilan, la Ville pourra cibler les endroits plus problématiques. «Nous avons comme objectif d’augmenter l’efficacité du déneigement, quitte à ce que ça coûte un peu plus cher. Vous avez vu dans les journaux les difficultés que nous avons eu avec certains entrepreneurs, et suite à notre sortie, ça été rectifié. Nous voulons nous assurer dans les prochains contrats d’avoir une qualité de services, et une qualité d’équipements. Quand l’équipement est désuet, ça ne fait pas nécessairement un bon travail», a répondu le maire Angers à un citoyen.

Le rapport pourra aussi indiquer le montant du coût du déneigement pour le dernier hiver. L’administration municipale s’attend à ce que le budget d’environ 6 M$ soit dépassé.

D’autres contribuables ont signifié aux membres du conseil que les cotes pour les différents quartiers étaient à revoir. Par exemple, l’entrepreneur qui est responsable d’un quartier coté 4, sort sa machinerie lorsqu’il y a plus de 8 centimètres de neige qui sont tombés. Selon un citoyen, 86% de la superficie du territoire de Shawinigan détient une cote de 4. «Vous faites une bonne analyse de la situation. Oui, on devra aussi changer les cotes de certains quartiers et certaines rues», a admis le maire Angers.

L’année dernière, la Ville avait reçu aussi plusieurs plaintes concernant le déneigement, et des améliorations devaient être apportées par la municipalité. «Nous avons fait des correctifs, mais nous avons été surpris par un hiver encore plus particulier. Parmi les améliorations, on a ajouté une équipe des travaux publics sur le terrain, on a changé des trajets, mais malgré cela, nous n’avons pas été capables de prendre le dessus. On s’est aperçu qu’il fallait partir plut tôt, parce que l’accumulation nous cause des problèmes. On a pris note de plein de problématiques, en plus de l’hiver hors de l’ordinaire. Si on intervient plus tôt, c’est certain que ça va nous coûter plus cher», a conclu le premier magistrat.