Une première Canadienne au Conseil national de sécurité

SÉCURITÉ. Chantal Trépanier est devenue l’automne dernier la première Canadienne à siéger au conseil d’administration du Conseil national de sécurité (NSC pour National Safety Council), la plus haute instance aux États-Unis en matière de santé et sécurité au travail mais aussi dans les foyers, les communautés et sur les routes.

La présidente et chef de la stratégie chez Cognibox a participé à son premier CA à San Diego en septembre dernier. «C’était impressionnant», raconte la Shawiniganaise habituée à traiter des questions de santé et sécurité mais spécifiquement dans les milieux de travail.  «Le rôle du NSC est beaucoup plus large. On aborde les enjeux comme la crise des opioïdes, les fusillades dans les écoles, l’utilisation du cellulaire au volant. La mission du conseil, c’est de sauver des vies. Qu’est-ce qu’on peut faire pour éviter ça?»

C’est une autre administratrice du NSC qui a approché Chantal Trépanier pour en faire partie. «Mon profil cadrait bien avec leur mission. Je suis Canadienne mais j’ai surtout un passé en éducation. J’ai enseigné à l’université, dans les écoles primaires. Comme le conseil a un volet pédagogique important, j’emmène une expertise intéressante.»

La plupart des grandes entreprises américaines sont membres du NSC comme Exxon Mobile, Cummins, Whole Foods pour ne nommer que celles-là. «C’est évidemment une occasion pour moi d’avoir accès aux meilleures pratiques américaines et aux nouvelles tendances en matière de santé et sécurité au travail mais aussi, dans la vie en général», poursuit-elle.

Même s’il ne faut pas y voir de lien direct, cette nouvelle corde  à l’arc de la Shawiniganaise cadre bien avec la stratégie déployée au printemps 2019 lors de l’arrivée de nouveaux associés chez Cognibox. Avec Georges Karam comme chef de la direction, l’entreprise annonçait vouloir accroitre sa présence dans les marchés internationaux.

«Ça va bien, souligne Chantal Trépanier. L’idée derrière ce move là, c’était d’emmener d’autres types de compétence avec un objectif de croissance accélérée. Nous regardons présentement pour des acquisitions. Ça demande évidemment des adaptations tout le monde. Maintenant par exemple, nous avons des employés aux ventes aux États-Unis. C’est un défi de gérer des gens à distance», termine celle à qui Investissement Québec avait décerné le titre de PDG de l’année en 2015.