Une réussite électrisante pour le projet «Ensemble, faisons la différence!»
ÉCONOMIE. L’homme d’affaires de Shawinigan Claude Baril avait de quoi sourire mardi soir. L’instigateur du projet «Ensemble, faisons la différence» a présenté un bilan «renversant» de la démarche qui a permis à une soixantaine d’entreprises de la région d’investir 38 756 532M$ et de créer 330 emplois directs.
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«C’est une première et on ne savait pas à quoi s’attendre. On est agréablement surpris des résultats. On parle de plus de 38M$ en retombées économiques, 330 emplois créés et 67 entreprises participantes», indique l’homme d’affaires, avec fierté.
Au lancement, il y a de cela un an presque jour pour jour, on projetait plutôt 10M$ en investissement et la création de 117 emplois. «Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me renverse!»
Si les détails de ces projets sont de nature confidentielle en raison de la grande concurrence des secteurs concernés, Claude Baril mentionne que le projet englobe divers créneaux du commerce de détail, à la restauration ou à l’entreprise de production.
Ces retombées sont au-delà des attentes de M. Baril qui souhaitait secrètement passer la barre des 20M$ pour ce premier bilan. «C’est formidable de voir la communauté d’affaires qui se retrousse les manches dans la situation économique actuelle et qui est dynamique. Il faut aller au-delà de la morosité et des fermetures d’usines.»
Un «success story» selon le maire Angers
Ravi de constater pareils résultats, le maire Michel Angers n’a pu que saluer la rapidité et l’impact du projet. «C’est correct que la ville fasse des efforts sur le plan économique, mais c’est aussi de la responsabilité de chaque employeur. L’initiative de Claude Baril aurait pu n’être que parole en l’air, mais les résultats sont effectivement renversants!»
À nouveau, le maire mentionne que la richesse passe par les petites et moyennes entreprises qui sont responsables de 85% des emplois créés. «Je ne vous cache pas que cette réussite va teinter notre travail avec la nouvelle division en développement économique.»
Du même souffle, M. Angers estime que le don de leadership de Claude Baril y est pour beaucoup dans l’effet de surprise de ces retombées. «Je voyais le potentiel de ce projet, mais avec un homme impliqué et convaincant comme Claude, ça s’explique. Il est difficile de lui dire non», commente le maire, en riant.
Pour reprendre un dicton connu, Claude Baril estime que «Quand on regarde la forêt, on est attiré par l’arbre qui tombe, mais on ne voit pas la forêt qui pousse.» Fort de ce succès, l’homme d’affaires entend toutefois laisser sa place pour mener à bien la poursuite du projet.
«C’est entendu qu’il va passer la rondelle à quelqu’un d’autre, mais ça va prendre un homme d’affaires établi», entrevoit déjà M. Angers.