Elle devient propriétaire d’une pharmacie à 24 ans

Après avoir complété un doctorat 1er cycle en pharmacie pendant cinq ans à l’Université Laval à Québec, Elysabeth Lemire est revenue dans sa ville natale et est devenue propriétaire d’une pharmacie dans le secteur Grand-Mère… un investissement de plusieurs millions de dollars à seulement 24 ans.

C’est lorsqu’elle fréquente le Cégep de Shawinigan en Sciences de la nature qu’Elysabeth obtient un premier emploi en lien avec une pharmacie en étant livreuse. «C’était la première fois que j’étais en contact avec des clients et avec les problèmes de santé. Comme livreuse, tu as vraiment un lien avec les gens. C’est un peu comme ça que je me suis intéressée à devenir pharmacienne.»

Lors de ses études universitaires, la Shawiniganaise revenait dans son patelin pour travailler comme assistante technique. «C’était dans la pharmacie que j’allais acheter. J’étais assistante technique. J’ai fait ça pendant mes études. Alors j’ai toujours été attachée à cette pharmacie. Dans le fond, j’ai été formée à cet endroit.»

Il était clair pour la jeune femme qu’elle allait revenir à Shawinigan après ses études à Québec. «Quand je suis arrivée à Québec, je me suis dit d’en profiter, parce que c’était un long voyage pour moi. Je n’ai jamais pensé faire ma vie à Québec. Shawinigan c’est ma ville, je suis née ici. Toute ma famille vient d’ici. À Grand-Mère, je suis la quatrième génération de Calille d’avoir un commerce. Mon arrière-grand-père a ouvert un magasin général au début du siècle, mon grand-père a eu son magasin de vêtements et mon oncle aussi. Toute ma famille a été dans le monde des affaires à Shawinigan et encore plus à Grand-Mère. C’est une très grande fierté. C’est une occasion de poursuivre ce qui a été commencé il y a plus d’un siècle.»

Pourquoi se lancer dans l’achat d’une pharmacie, plutôt que de se trouver un emploi comme pharmacienne? «Comme pharmaciens, plusieurs caressent le rêve de posséder leur propre pharmacie. Sauf qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. J’ai eu énormément de chances. Il faut que la pharmacie soit à vendre quand toi tu as la possibilité d’acheter.»

Elysabeth Lemire espère maintenant apporter sa petite touche à sa région.

«On peut faire une plus grande différence dans la région en étant pharmacienne-propriétaire. J’ai toujours voulu avoir mon propre business, être mon propre patron et pouvoir innover. Je veux pouvoir participer de façon active à la vie commerciale de ma région, et pour ça, il faut être un entrepreneur.»