«On a définitivement plus de talent que l’an dernier» – Martin Mondou
ENTREVUE. Tout comme son entraîneur-chef Daniel Renaud, le directeur général des Cataractes, Martin Mondou, entrevoit la saison 2018-2019 avec optimisme et lui aussi a bien hâte que la rondelle tombe le 21 septembre prochain.
Monsieur Mondou peut être fier de son repêchage 2018, car pas moins de quatre joueurs se sont déjà faufilés dans son alignement de départ.
«C’est excitant! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas repêché autant de jeunes dans les deux premiers tours», confie-t-il. «On a définitivement plus de talent que l’an dernier. On a une belle brochette de jeunes avec ceux qui étaient déjà là.»
Bien que l’organisation ait manqué les séries éliminatoires l’an dernier, le directeur général ne se met pas de pression supplémentaire pour 2018-2019.
«On ne se met pas de pression avec ça, non. Le fait de rater les séries éliminatoires ne faisait pas notre bonheur, c’est bien évident. On veut s’améliorer et avoir le meilleur rang possible», explique-t-il.
«Bon, si c’est ce que ça prenait pour pouvoir mettre la main sur d’aussi bons jeunes, ce n’est pas si pire. Ça nous permet de le voir d’un côté positif.»
Et n’allez pas croire que les Cats dérogeront de leur plan même s’il s’agit d’une année festive.
«Le fait que nous amorçons le 50e anniversaire de l’équipe n’a jamais eu d’impact dans notre façon de gérer. On ne peut pas devancer la roue pour ça. Ce serait mal habile de se tirer dans le pied en ne respectant pas le cycle.»
Il a également pris le temps de revenir sur la coupure de son vétéran gardien de but de 20 ans, Mathieu Bellemare.
«Ce n’était pas une décision facile de couper Mathieu (Bellemare). Nous avons joué avec beaucoup d’idées et jour après jour, on essayait de trouver un scénario différent», témoigne-t-il.
«Nous avons un groupe de jeunes à l’attaque alors la présence physique et offensive de Vincent Senez et le leadership de Jérémy Manseau ont pesé dans la balance. Maintenant, ce serait mal habile de dire que de laisser aller un vétéran gardien de 20 ans ne nous coûtera pas quelques points au classement.»
C’est le 21 septembre, à domicile, que l’organisation shawiniganaise pourra voir en action les premiers coups de patin de la saison.
«J’ai bien hâte de voir nos trois nouveaux jeunes (Mavrik Bourque, Charles Beaudoin et Xavier Bourgault), entre autres. Ce sont trois gars totalement différents, mais qui auront du temps de glace de qualité. Ils vont grandir soir après soir.»
En cours de saison, les Cataractes porteront des uniformes spéciaux rappelant l’époque des Bruins, des Dynamos et des Cataractes de Shawinigan. Deux matchs seront également disputés en plein air en direct du site des Grandes Estrades du Festival Western de Saint-Tite.
«Ce sera une année extrêmement spéciale, confiait-il en entrevue sur le LHJMQ.qc.ca. J’ai eu la chance de vivre les deux réalités des Cataractes. Celle du temps où des bénévoles tenaient l’équipe à bout de bras, jour après jour, dans un aréna déficient et avec des moyens extrêmement limités… puis aujourd’hui.»
«C’est un groupe de propriétaire qui prend soin de la franchise qui a retrouvé sa santé. À nos yeux, le 50e anniversaire c’est un sacré bon moment pour remercier ceux qui nous ont permis d’être là aujourd’hui en assurant la survie de l’équipe. Il y a beaucoup de gens qui ont contribué. Le défi, c’est de n’oublier personne dans tous ceux qui ont mis les mains à la pâte au fil du temps», conclut-il.
Rappelons que Martin Mondou amorcera sa 11e saison avec les Cataractes.