Portraits de canotières: Rosalie Frigon 

Pour son 90e anniversaire, la Classique internationale de canots de la Mauricie donne une place toute particulière aux femmes. L’Hebdo vous amène à la rencontre de ces athlètes féminines qui repoussent leurs limites et seront sur la ligne de départ en C2, le 2 septembre prochain.

Rencontre avec Rosalie Frigon

Rosalie Frigon baigne dans le monde du canot dpeuis qu’elle est toute jeune. Son père Marcel Frigon faisait la Classique avant-même sa naissance. Son frère Samuel est également un canotier chevronné depuis de nombreuses années. 

« C’est d’ailleurs lui qui m’a donné le goût de m’embarquer dans cette aventure alors que je faisais du kayak de vitesse sur l’équipe du Québec les années auparavant. Mon frère à été mon inspiration et mon modèle dans ce sport. »

La jeune femme, résidente de Trois-Rivières, a déjà partipé à la Clasisque à deux reprises, en 2016 avec l’Américain Danny Medina, et en 2017 avec un autre Américain, Wesley Dean.

La motivation de Rosalie Frigon réside dans le dépassement de soi, de repousser ses limites pour aller au bout de ses forces et de son endurance. « Le travail d’équipe dans le canot ainsi qu’avec les autres canotiers lors d’une course est très agréable. »

Cette année, la canotière de 26 ans fera équipe avec Antoine Rouleau. « Il a lui aussi beaucoup d’expérience et nous sommes amis depuis plus de huit ans alors l’ambiance dans le canot est géniale, nous avons beaucoup de plaisir! » Leur objectif? Simplement finir la course en bonne position, idéalement entre les 15e et 30e positions, sans aggraver des blessures déjà présentes.

Dans leur entraînement cette année, Rosalie et son partenaire ont donné priorité à la famille, puisqu’Antoine Rouleau est nouvellement papa, tout en essayant d’aller ramer en moyenne 3 fois par semaine et faire des sorties plus longues. 

« Pour ma part, je n’ai pas eu de problème au niveau de l’horaire puisque je travaille dans le milieu scolaire, donc je suis en congé l’été. C’est parfait pour l’entraînement autant sur l’eau, en salle et courir! »