150 personnes marchent pour la SLA

ESPOIR. La Société de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) du Québec a organisé sa toute première marche trifluvienne qui se déroulait aujourd’hui au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Le coup de départ a été donné vers 11h30, où plus de 150 marcheurs y prenaient part.

La Marche est l’initiative de Dominique Lavergne, la fille de Ginette Leblanc dont le combat contre la maladie avait été largement médiatisé, il y a trois ans. «J’ai vécu avec elle son combat, tant dans la maladie qu’avec la justice, alors j’ai décidé d’organiser la marche en retour à la bataille qu’elle a menée. C’est une façon pour moi de donner au suivant. Ma mère a eu la chance d’avoir beaucoup d’appuis, alors je veux redonner aux gens qui en ont besoin», soutient la jeune femme, qui précise être grandement inspirée par le courage et la force de sa mère.

Heureusement pour elle et le comité organisateur, la température était parfaite pour tenir un tel événement. «On est très content de la journée qu’on a, affirme Mme Lavergne. Les gens pouvaient s’inscrire en ligne, mais souvent, ils préfèrent attendre de voir la météo et viennent s’inscrire le jour même.»

Le parcours de cette marche symbolique, en soutien aux personnes atteintes de la maladie ainsi qu’à leurs proches, était de 2 km, soit d’une durée de 45 minutes. Le tout s’est terminé dans les jardins du Sanctuaire, où une corde à linge a été installée pour que les gens puissent y insérer un mot en l’honneur de quelqu’un qui est décédé de la SLA, ou encore un mot d’espoir ou une note d’encouragement.

Collecte de fonds

L’inscription à la Marche était gratuite, mais les participants pouvaient y contribuer de manière volontaire. «Ici c’est une première édition, alors on s’était fixé un objectif de 3000$ et je suis confiante qu’on va l’atteindre. Mais dans certaines marches qui ont plusieurs éditions à leur actif, il n’est pas rare de récolter des sommes d’environ 50 000$», admet la coordonnatrice, qui effectue présentement un stage en marketing à la Société de la sclérose latérale amyotrophique.

«C’est que cette année, tout s’est organisé somme toute à la dernière minute, ajoute Dominique Lavergne. Normalement, les marches sont organisées à l’avance et lorsque les participants s’y inscrivent, ils ont plusieurs mois pour faire des collectes de fonds. C’est ce qui permet d’amasser davantage de sous.»

Ces dons permettent d’offrir des programmes et des services pour aider les familles aux prises avec la SLA, et ce, durant tous les stades de la maladie.

Deuxième édition

Dominique Lavergne souhaite qu’une deuxième édition soit organisée pour l’an prochain, mais elle ne peut pas promettre qu’elle y sera à la tête, puisqu’elle avoue avoir différents projets personnels sur la table.