25 ans de service pour le curé François Donaldson

ANNIVERSAIRE. Le curé François Donaldson souligne 25 ans de don, de dévouement, d’engagement et de foi. Les paroisses Sainte-Flore, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Paul du secteur Grand-Mère et la paroisse Saint-Jacques-des-Piles se sont réunies pour rendre un hommage à cet homme de cœur.

François Donaldson s’inscrit en théologie, après plus de 10 ans de pratique de notariat. Ces quatre ans d’étude le mènent, en 1991, à l’ordination par Monseigneur Laurent Noël.

Après quelques années de ministère à Saint-Marc de Shawinigan, puis à Sainte-Bernadette du Cap-de-la-Madeleine, il se donne à Grand-Mère depuis plus de 18 ans. D’abord à la paroisse Saint-Paul, puis s’ajoute Sainte-Flore, Saint-Jacques-des-Piles et Saint-Jean-Baptiste.

Sans tambour ni trompette, il se livre à sa mission d’une façon tout à fait exceptionnelle. C’est pourquoi, son monde a voulu lui dire «Monsieur le Curé, on vous reconnaît comme un homme de cœur, un homme d’engagement, un homme de Dieu».

L’église Saint-Paul s’est remplie pour une messe solennelle présidée par Monseigneur Luc Bouchard et Monseigneur Martin Veillette, son responsable au Grand Séminaire. Ce dernier prononça l’homélie, la foule de son côté a chanté la chanson de Robert Lebel «Je voudrais qu’en vous voyant vivre … ».

Dirigé par Michel Béliveau, un dîner, tout simple, préparé par la Tablée des Nôtres fut servi au sous-sol de l’église, qui s’était faite accueillante pour l’occasion. Un vibrant hommage rendu par Nicole et Jean-Pierre Jolivet a dévoilé plus d’un petit secret de M. Donaldson, cet homme simple et discret.

La participation et l’animation discrète de ce Pasteur pour tout ce qui regarde les plus démunis et les plus simples, comme son implication au Noël des Nôtres ou son appui au Centre d’action bénévole de Grand-Mère, le rend un homme de son milieu.

L’hommage adressé à au Curé Donaldson a permi à tous de se rendre compte de l’apport social essentiel et indispensable de l’Église dans les paroisses du secteur Grand-Mère et de Saint-Jacques-des-Piles.

L’hommage a aussi rappelé la facilité que cet homme possède à parler le même langage que «son monde», sa deuxième famille, comme il se plaît à dire. On précisa enfin qu’il ne manque aucune occasion: funérailles, mariages, baptêmes, fêtes pour annoncer la Bonne Nouvelle afin d’y mettre son petit grain humour.

Une bourse, ramassée à travers les quatre paroisses, lui a été remise en signe de gratitude. Spontanément, la foule présente à la célébration a repris la pièce «Je voudrais qu’en vous voyant vivre».