Bouger sans se soucier de bébé

Presque tout le monde a déjà entendu le terme, quelques-uns ont peut-être aperçu des mamans adeptes dans un parc armées de leurs poussettes qui s’étiraient, quoi qu’il en soit, la branche Cardio-Poussette de Cardio Plein-air ne disparaitra pas de si peu aux dires de sa fondatrice, Danielle Danault.

Sur sa onzième année d’existence, le cours ne cesse de prendre de l’ampleur depuis son année de création. Ce succès est largement apprécié, mais il n’était pas nécessairement envisagé par Mme Danault. «J’ai créé ce cours au début de 2001. À cette période, je me suis dit que ça serait une mode parce que le taux de natalité baissait au Québec. Par la suite, l’instauration du congé parental d’un an a donné de la vigueur au cours. Aujourd’hui, Cardio-Poussette représente presque 50% de notre chiffre d’affaires!»

Depuis quelques années, les mamans ne sont plus seules à suivre ce cours. Bien qu’encore peu nombreux, quelques papas ont troqué les altères contre la poussette pour se mettre en forme. «Nous voyons vraiment une tendance pour les mères et les pères de s’entrainer avec leur enfant».

Un des avantages du Cardio-Poussette, c’est que l’entraînement est axé directement sur la mère. «Le bébé est dans la poussette. Il se fait brasser d’un côté comme de l’autre et il est heureux.» La mère peut donc se concentrer pleinement sur son activité. Le bébé est là, mais sans interactions avec lui. «Si le bébé pleure durant la période de musculation, la maman peut le prendre comme charge. C’est également l’occasion pour elles d’échanger sur des sujets variés et de créer de nouvelles amitiés.»

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Les cours s’adaptent avec les années et au rythme des situations qui surviennent. «Les instructeurs sont formés 12 heures pour donner le cours de base et 2h30 en postnatalité. Cette formation leur permet de s’adapter à chacune des mamans selon l’accouchement. C’est une clientèle spécifique très pointue.»

L’avenir réserve encore de beaux jours pour le cours et la fondatrice travaille deux autres versions du Cardio-Poussette. Elle affirme que le succès de l’entreprise repose sur un taux de rétention qui frôle le 70% comparativement à un entrainement traditionnel en gymnase, où celui-ci s’élève à 60%. «Le formateur pourra jouer avec les cours. Pour les mamans, elles ne seront pas à quoi s’attendre.»

Danielle Danault reconnait qu’il existe des copies de son programme. «Il faut s’assurer que les gens n’empruntent pas notre nom. On ne veut pas que quelqu’un n’ayant pas de formation utilise notre nom. Cardio Plein air a acquis une bonne notoriété. Nous avons plusieurs franchisés à travers le Québec, les cours sont abordables et la maman n’a même pas besoin de faire garder bébé!»