Des citoyens mènent une corvée de nettoyage au parc de l’Île Melville

ENVIRONNEMENT. Une corvée de nettoyage au parc de l’Île Melville a produit de belles récoltes le samedi 1er mai dernier.

Une quinzaine de bénévoles du Mouvement écocitoyen de Shawinigan ont ratissé le secteur des chutes à la recherche de détritus qui jonchaient le sol.

Avec l’autorisation de la direction du parc de l’Île Melville, les bénévoles ont fait le ménage des sentiers et du stationnement du secteur des Chutes, très convoité par les Shawiniganais depuis le début de la pandémie.

«On a ramassé ce qui traînait un peu partout. En une heure et demie, l’équivalent de trois gros sacs de déchets ont été ramassés, en plus d’objets de plus grande taille. Parmi les détritus, une quantité impressionnante de mégots de cigarettes, des bouteilles d’eau et de boissons de type restauration rapide et d’autres objets hétéroclites, comme des pneus et des morceaux de sièges. Une des participantes a même trouvé une couche!», note Lionel Thiebault, membre du Mouvement écocitoyen Shawinigan. Le Parc a depuis retrouvé ses airs de jeunesse et sa beauté habituelle. Le Mouvement écocitoyen invite la population à le maintenir ainsi.

Il n’y avait pas de comité environnemental à Shawinigan, assure M. Thiebault. «C’est la première action qu’on fait». Le Mouvement, fondé il y a un peu moins d’un an, espère intéresser un plus grand nombre de citoyens aux enjeux environnementaux. Le regroupement compte pour l’heure une vingtaine de personnes: «des gens intéressés à la permaculture, à l’autonomie alimentaire et d’autres qui souhaitent collaborer avec la ville de Shawinigan. On a approché la ville, mais pour l’instant il n’y a pas de collaboration entre nous», nous dit M. Thiebault.

Cette activité se veut la première d’une série d’actions «vertes» de ce tout nouveau groupe citoyen. Il s’agit de «mobiliser les citoyennes et citoyens de Shawinigan et des environs afin d’agir face à la crise écologique et d’encourager les initiatives favorisant la résilience de nos communautés», précise Lionel Thiebault.