Des efforts récompensés pour Marie-Josée Bédard
Neuropsychologue au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de l’Énergie, Marie-Josée Bédard vient de voir ses efforts investis à l’université récompensés. Le 12 décembre dernier, à l’occasion d’une grande cérémonie honorifique, elle s’est vue remettre le prix de la meilleure thèse de doctorat de l’UQTR pour l’année 2009.
«J’étais vraiment contente quand on m’a annoncé que ma thèse avait été sélectionnée pour ce prix. C’est une belle récompense pour moi car cela représente beaucoup de travail investi», se réjouit la récipiendaire.
La thèse en question est intitulée «Profil neuropsychologique et métabolique associé au trouble obsessionnel-compulsif: impact des symptômes comorbides d’anxiété et de dépression». Pour plusieurs, ce titre représente un sujet plutôt compliqué. Pour Marie-Josée, il remémore des heures incalculables de recherches, d’évaluation et de travail.
«Je devais évaluer des personnes qui avaient un trouble obsessionnel compulsif, se rappelle la jeune docteure. Chaque évaluation prenait environ 5 heures. J’ai évalué 40 patients et 20 sujets témoins, sans compter la correction et l’analyse des résultats. C’était une bonne dose de travail!»
Instauré pour la première fois à l’UQTR, le prix de la meilleure thèse souligne l’apport exceptionnel d’un étudiant dont la thèse se distingue par le caractère innovateur, les retombées sur le champ des connaissances, la contribution potentielle au développement de la société et la qualité de la langue de rédaction. Pour être éligible, le candidat doit s’être mérité la mention «excellent» par le jury au terme de la soutenance de thèse de doctorat. Par la création du Prix de la meilleure thèse de doctorat, l’UQTR fait la promotion de l’excellence et de la recherche aux cycles supérieurs, tout en valorisant les travaux de recherche des diplômés de l’UQTR.
Deux autres finissants ont également un prix pour leur thèse à l’UQTR pour l’année 2010, soient Marc-André Richard et Marie Lise Laquerre.
De retour de l’Himalaya
Avec son conjoint, Marie-Josée revient d’ailleurs d’une longue traversée dans les montagnes de la vallée de Dolpo, à travers les montagnes de l’Himalaya. Mission accomplie avec succès, le couple est rentré au bercail il y a quelques semaines et le défi a été réalisé jusqu’au bout.
Cet exploit a permis d’amasser 8300$, un montant qui se situe bien au-delà de leurs objectifs initiaux. Cet argent a été remis à la Fondation du CSSS de l’Énergie, afin qu’elle mette sur pied un projet en matière de santé mentale.