La passion de Noël des Ricard

FÉÉRIE. Une chorale interprétant des chants de Noël, des jeunes s’amusant sur des patinoires extérieures, un mariage devant l’église et la salle de bal, une station de ski, des enfants qui s’amusent dans la cour d’école, un parc à chiens, une cabane à sucre, des trains réalisant la distribution de cadeaux… Ce n’est là que quelques scènes imagées dans le village de Noël de quatre étages du couple de Grand-Mère Lise et Louis Ricard.

Voilà maintenant 25 ans que Lise et Louis Ricard érigent leur village de Noël chaque année, et toujours d’une façon différente. D’un côté, Lise songe aux différentes scènes qu’elle veut mettre de l’avant sur des croquis avant d’entamer le montage du village, et son mari Louis réalise les trous dans les planches de bois afin de faire passer le filage électrique.

Le couple qui est ensemble depuis 48 ans monte leur village de Noël par passion. «On a commencé il y a 25 ans avec huit petites maisons qu’on avait acheté, puis d’année en année, le village a grossi. On a acheté des maisons, on en a reçu en cadeau, quand on voyait un personnage différent de ce qu’on avait on l’achetait. Puis ça grossi, puis grossi, puis grossi! Ça fait une bonne quinzaine d’années que notre village est de cette ampleur», explique Lise Ricard.

Le couple entreprend l’érection du village à la mi-octobre pour être en mesure qu’il soit terminé au début du mois de décembre. «On travaille chaque jour de 3 à 4 heures pendant un mois et demi. Un couple qui ne s’adonne pas bien ensemble ne fait pas ça. Il faut être complice», indique son conjoint Louis Ricard.

«Je dois avoir entre 300 et 400 personnages dans le village, et il n’y a pas un personnage qui est à un endroit sans raison», ajoute Mme Ricard. Tous les petits détails sont pris en compte. Le couple peut même fermer toutes les lumières des maisons du village pour donner un effet d’une pleine lune avec une luminosité bleutée.

Sans aucune hésitation, l’article le plus prisé par les amoureux est le téléphérique de la station de ski qui permet aux skieurs de gravir la montagne. «On avait un centre de ski, mais on n’avait pas de téléphérique. Il y a un château de Noël qui vend des articles à Rivière-du-Loup et nos enfants l’ont acheté à cet endroit», précise M. Ricard.

Quand le couple a commencé, leurs deux enfants étaient d’âge adulte. «On a toujours fait ça pour nous. C’est sympathique et c’est le fun. Notre petit-fils qui est d’âge adulte maintenant, lui il en a profité quand il était enfant!», confie l’artisane derrière les différentes scènes de son village.

«Un autre petit détail: tous les petits arbres que tu vois ce sont des plants de bleuets qu’on va couper dans le bois parce que ça ressemble à un arbre sans feuille», ajoute Louis Ricard avec fierté.

Combien y a-t-il de pères Noël dans le village? «Il y en a beaucoup! On ne les compte pas, mais il y en a juste un qui est vrai. Pour nous Noël ça toujours été une fête importante et c’est notre passion», répond M. Ricard pour conserver la magie enfantine.

Il s’agit de la dernière année que les Ricard montent leur village de Noël en raison de leur âge.

Village de Noël
Village de Noël
Village de Noël
Village de Noël