La zoothérapie, une intervention bénéfique

Méthode assez peu exploitée, la thérapie par les animaux a pourtant fait ses preuves. En effet, la zoothérapie est un outil qui peut s’avérer très utile aux psychologues, professeurs, physiothérapeutes, récréologues, et bien d’autres.

Danielle Richard, de Trois-Rivières, est zoothérapeute depuis environ cinq ans. Formée à l’Institut de zoothérapie du Québec, elle exerce ses fonctions principalement auprès des personnes âgées et des jeunes dans les écoles primaires et secondaires.

La zoothérapie favorise l’estime de soi, la concentration, la confiance et la motivation. «Ça ne fait pas nécessairement partie de la médecine, ce n’est pas un remède ni un programme d’éducation, mais ça aide», explique Mme Richard. Pour travailler comme zoothérapeute, il faut essentiellement une grande patience et beaucoup de pédagogie, en plus de la formation reconnue.

C’est en impliquant ses animaux dans des notions d’apprentissage du français, des mathématiques ou de la poésie qu’elle contribue au développement des jeunes. Elle considère qu’en changeant le contexte et avec la présence des animaux, il devient plus plaisant et plus attirant de s’instruire.

Chez les personnes âgées, des exercices simples comme lancer la balle au chien ou tenir un oiseau sur son bras levé peuvent être bénéfiques en physiothérapie. Par ailleurs, la zoothérapie sert parfois à les laisser flatter l’animal et à les écouter parler, raconter. «Tout ce qui est humain peut un jour avoir besoin des animaux, ça fait du bien», affirme Mme Richard. D’ailleurs, cette zoothérapeute s’est parfois déplacée dans les écoles de Shawinigan, mais sa principale clientèle se concentre à Trois-Rivières.

C’est dans un local de l’école Sacré-Cœur, au Cap-de-la-Madeleine, que Mme Richard est installée avec ses animaux, une quarantaine en tout. Chiens, chats, lapins, cochon d’Inde, chinchillas, rats, souris, furets, gecko léopards, iguanes, etc., autant d’espèces variées rassemblées dans un seul lieu. Évidemment, ces contacts avec les animaux engendrent beaucoup de responsabilités: les risques d’allergies, un bon encadrement et une surveillance accrue, les règles d’hygiène, les vaccins nécessaires et bien d’autres éléments sont à considérer. «Il y a toujours des précautions à prendre. Ici, les règles de santé et d’hygiène sont bien respectées. Par exemple, les jeunes se lavent les mains régulièrement, après avoir manipulé des animaux, nettoyé des cages, etc.».

Ainsi, une séance de zoothérapie permet d’en apprendre plus sur les différents animaux présentés, d’améliorer son estime de soi et sa confiance, tout en appréciant la présence de ces bêtes attachantes. Il est possible de contacter la zoothérapeute Danielle Richard au 819 375-6891 ou 699-3527 ou par courriel au addjp@videotron.ca.