Le Béli ouvre ses portes

AÎNÉS. C’est le jeudi 21 septembre que la résidence pour retraités Le Béli, un investissement de 13M$, a été officiellement inaugurée à Saint-Tite. Déjà, 70% des appartements ont trouvé preneurs.

La phase 1 du projet comprend 86 appartements pour personnes autonomes et 19 chambres pour personnes en perte d’autonomie. Depuis le 21, 62 appartements ont trouvé preneurs.

Le projet a permis de créer une vingtaine d’emplois jusqu’à maintenant. «Les employés sont très dévoués. D’autres personnes vont se greffer au groupe», indique Patrick Bourassa, directeur général. En tout, le projet pourrait créer une quarantaine d’emplois.

«La phase 2 s’en vient très rapidement, d’ici quelques semaines», avance Élisabeth Beaumier, directrice exécutive et propriétaire du Béli, également responsable du marketing et du développement stratégique au Groupe Beaumier, promoteur du projet.

Très heureuse d’inaugurer la résidence, Élisabeth Beaumier ne cache pas que la construction a été «tout un rodéo»: grève des employés de la construction, plaines de citoyens au début du projet, sol mou, etc. La construction s’est échelonnée sur huit mois, en respectant l’échéancier malgré les contraintes.

Le maire de Saint-Tite André Léveillé était tout sourire lors de la coupe officielle du ruban. «On ne pouvait pas demander mieux que ça, c’est en plein centre-ville, en face d’un terrain de loisirs. C’est un milieu de vie où les aînés ne sont pas isolés. Les gens se reconnaissent ici à Saint-Tite.»

Dans la résidence, on retrouve entre autres un gymnase, une piscine, des casiers postaux, une salle communautaire et un salon de coiffure en plus de soins et de services de la vie quotidienne comme l’entretien ménager ou la distribution de médicaments.

Une journée portes ouvertes se tiendra le samedi 23 septembre, de 13h à 16h.

Les résidents heureux

Presque la totalité des résidents du Béli ont quitté la maison dans laquelle ils ont habitué presque toute leur vie pour y vivre.

«Je trouve que nous sommes choyés d’avoir ça à Saint-Tite. C’est très beau, nous sommes près de notre monde. Il y a plusieurs activités, on n’a pas le temps de s’ennuyer. On se sent déjà chez nous. On ne regrette pas d’être partis de notre maison, c’est moins de travail et on se sent plus en sécurité», laissait savoir une résidente déménagée depuis un mois.

Patrick Bourassa dit lire beaucoup de fierté sur les visages des résidents. «Les gens mangent bien, il y a de belles activités, c’est une belle bâtisse et ils peuvent rester dans leur ville.»