Le Marché du Boisé reconnu pour ses bières microbrasseries

ENTREPRISE. Le Marché du Boisé est bien selle à Trois-Rivières, et ce, depuis plusieurs années déjà. Le dépanneur est notamment reconnu pour sa grande diversité de bières de microbrasserie.

Les Lemieux ont acheté le dépanneur en 1998. Julie Lemieux a accepté le poste de gérante dix ans plus tard et elle vient tout juste d’acheter l’entreprise, soit le 1er juin dernier.

«On a toujours essayé de chercher quelque chose qui allait nous démarquer du lot. Le mérite va à mon père, à l’époque. Il est visionnaire dans le sang! C’est lui qui a vu la possibilité d’ouvrir le marché de la bière avec les bières d’Unibroue, compagnie qui appartenait à Robert Charlebois», confie-t-elle d’emblée.

«Le phénomène des microbrasseries était très nouveau. Nos premières marques étaient Charlevoix et McAuslan. Aujourd’hui, nous sommes rendus avec une cinquantaine de microbrasseries différentes dans le magasin et plus de 600 sortes de bières, sans compter Labatt et Molson.»

Et qu’est-ce qui expliquerait cette popularité florissante des bières de microbrasserie?

«Je pense que ce succès est lié aux habitudes des consommateurs. Je me souviens, dans le temps de nos parents, alors que les gens achetaient davantage des produits de l’épicerie, comparativement à ceux-là SAQ maintenant. C’est vraiment une génération de gens qui est née et qui est un peu plus raffinée», explique Mme Lemieux.

«Les gens ont changé leurs habitudes, et pas seulement pour ce qui est de la bière, mais dans la nourriture également, avec toute la nourriture santé ou biologique qu’on retrouve maintenant. J’ajouterais à ça la conscience d’acheter des produits du Québec.»

Et est-ce un défi que de rester à l’affût de la nouveauté offerte sur le marché?

«Les microbrasseries font un très bon travail de ce côté. Ils nous appellent lorsqu’il y a de nouvelles sortes sur le marché. On commence à les connaître aussi, dont les bières d’éditions limitées ou les bières dites saisonnières.»

«On surveille beaucoup les différentes microbrasseries sur Facebook ou encore les autres magasins ou dépanneurs de bières spécialisées. On se fie beaucoup à nos clients aussi! Souvent, ce sont eux qui nous font des demandes de bières avant qu’on les ait vues.»

Un phénomène grandissant selon Mme Lemieux.

«On dirait que ça s’en va en croissance! Beaucoup de microbrasseries nous limitent des brassins spéciaux, car ils ne sont pas capables de fournir leurs clients. Les épiceries commencent à embarquer aussi. On savait que ça allait arriver un jour, mais peut-être pas si rapidement», conclut-elle.

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