Le Trou-à-la-Barbotte, un secteur à découvrir

Le Bassin Versant Saint-Maurice (BVSM) et Vision Saint-Maurice ont signé un nouveau contrat le 17 novembre dernier, qui permettra de préserver et mettre de l’avant le Trou-à-la-Barbotte, emplacement de choix pour les pêcheurs du Québec.

Au cours des six dernières années, l’organisme Vision Saint-Maurice et le Ministère des Ressources naturelles et de la faune (MRNF) ont travaillé en collaboration, afin d’étudier et d’analyser l’offre et la demande pour la pêche sportive dans le bassin Grand-Mère. Le 20 juillet dernier, les Produits Forestiers Résolu ont cédé le secteur du Trou-à-la-Barbotte à l’organisme Vision Saint-Maurice, initiative qu’a appréciée le maire de Grandes-Piles, Jean-Pierre Ratelle. «Je suis très enchanté par cette nouvelle. La pêche est un volet important pour le tourisme de la région. Ce projet viendra aider le développement de la rivière Saint-Maurice», a-t-il souligné.

L’organisme Vision Saint-Maurice estime que l’ensemble des démarches sur le terrain seront terminées vers décembre 2013. Des sentiers seront ouverts à la population, qui pourra voir le Trou-à-la-Barbotte d’un angle différent. «Nous dresserons un genre de dossier médical de l’eau. Nous tenterons de déterminer si les poissons manquent de nourriture par exemple», a raconté Andrée Martin-Lambert, directrice-générale du Bassin Versant Saint-Maurice.

La cessation du Trou-à-la-Barbotte a ravi plusieurs intervenants réunis pour la conférence de presse. «Les gens des Produits Forestiers Résolu ont démontré leur volonté de faire quelque chose d’important pour la communauté en nous cédant le secteur. Je tiens à les remercier au nom de Vision Saint-Maurice», a expliqué le chargé de projets pour l’organisme, Claude Gervais, visiblement heureux de l’initiative.

En rehaussant la qualité des eaux, les pêcheurs de partout en province viendront dans la région pour pratiquer leur sport favori. «On l’a vu au Lac Ontario, qui a connu un essor incroyable en raison du bouche à oreille que faisaient les pêcheurs entre eux. Ils venaient de loin pour dépenser leur argent», a raconté Gérald Boivin, président du BVSM.