Les Roses à l’assaut du Col d’Aspin

DÉFI. On les connaît pour leur esprit d’équipe et d’entraide et pour leur détermination à relever de nouveaux défis. Voilà qu’une délégation de l’Équipe féminine les Roses s’est exportée en France pour un séjour actif avec leurs consœurs, les Roses des Pyrénées.

«Dès la première journée, on savait que ça allait être magique!», lance la cofondatrice du mouvement les Roses, Marie-Josée Gervais.

Lancée en grande pompe à l’été 2018, l’équipe Les Roses des Pyrénées est en quelque sorte une extension de l’équipe de chez nous… en France.

Pour sa première année, 15 femmes font partie de l’aventure. Leur point commun: elles ont toutes décidé de se choisir en intégrant l’activité physique à leur routine de vie. Tout comme le mouvement des Roses le préconise, la compétition est mise à l’écart. C’est plutôt le dépassement de soi, la solidarité, l’entraide, la complicité et l’estime de soi qui sont au premier plan.

«C’est comme si elles étaient des âmes sœurs des Roses du Québec»

– Marie-Josée Gervais

Deux défis sportifs étaient proposés à l’équipe française, en compagnie des Roses canadiennes: l’ascension du Col d’Aspin en mai 2019 ainsi que les Défis du Parc en septembre 2019.

«Dès le départ, on savait que ce projet pouvait aller à l’international, car les défis sont pareils, qu’on soit Française ou Québécoise», fait remarquer Marie-Josée Gervais.

C’est ainsi qu’une délégation de 35 Roses du Québec, accompagnées des cofondatrices du mouvement, Marie-Josée Gervais et Chantal Guimont, se sont envolées le 24 mai dernier vers la France, à la rencontre de leurs nouvelles consœurs.

Au programme de la semaine: beaucoup d’entraînements et de défis à accomplir, mais aussi  beaucoup de plaisir et de belles rencontres.

À l’assaut du Col d’Aspin

Le 30 mai, le défi était de taille: monter à vélo le Col d’Aspin, représentant une ascension de 1500 mètres sur une distance de 25 kilomètres. Ce col est bien connu des cyclistes, notamment pour être emprunté au cours d’une des étapes du Tour de France.

«Ça a été une journée extraordinaire, exprime l’autre cofondatrice de l’équipe les Roses, Chantal Guimont. Au sommet du col, toutes les filles étaient là, et celles qui étaient arrivées les premières ont attendu les dernières.»

«Les Français quand ils nous accueillent, ils sont vraiment chaleureux et généreux! Il y avait de la musique, un chapiteau, un BBQ!», ajoute Marie-Josée Gervais.

Comme on s’y attendait, cette cinquantaine de femmes vêtues en rose n’a pas passée inaperçue. «On porte toujours quelque chose qui nous identifie aux Roses, un bandeau, un buff, un chandail, note Chantal Guimont. Partout, les gens nous arrêtent pour nous demander qui on est! Tout le village est mobilisé par la présence des Roses.»

Le samedi, les filles ont relevé un autre défi alors qu’elles ont pris part à une grande fête populaire qu’on appelle «La montée du géant du Tourmalet». Chaque année, plus de 1500 personnes accompagnent la statue «Octave» dans ses quartiers d’été, au sommet du Col du Tourmalet, à 2115 mètres d’altitude.

La tête et le cœur remplis d’énergie, de souvenirs et de nouvelles amitiés, les Roses reviennent au Québec ce mardi 4 juin.

En septembre prochain, lors des Défis du Parc, ce sera au tour de la délégation française de venir nous rendre visite et affronter le parc national de la Mauricie.

«Douze Roses des Pyrénées sur 15 viendront participer au duathlon ou au triathlon lors des Défis du Parc, se réjouissent les cofondatrices. Les trois femmes qui ne peuvent pas venir au Québec prévoient se faire un défi entre elles, en France, le même jour.»