Mobilisation pour agrandir l’école Notre-Dame

ÉDUCATION. Le Comité de mobilisation pour l’agrandissement de l’école primaire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel a profité de la rentrée, mercredi, pour tenter de faire entendre sa demande au ministre de l’Éducation Sébastien Proulx.  

À 13h15 dans la cour de l’école Notre-Dame, les élèves ont formé une chaine humaine de façon à reproduire symboliquement l’espace nécessaire pour l’agrandissement souhaité.

«C’est important que les élèves puissent visualiser», estime Marylène Ménard, présidente du comité de mobilisation composé d’une trentaine de parents, enseignants et citoyens.

À l’étroit

L’école compte actuellement 430 élèves et le personnel peine à aménager son espace adéquatement.

«On parle de 200 dineurs au service de garde, c’est très bruyant, très exigu comme endroit, ça fait des enfants très stimulés et excités», indique Marylène Ménard. «Il n’y a pas de local d’art dramatique, on doit utiliser des paravents dans les locaux du service de garde, les enfants doivent se dépêcher de terminer de manger lorsqu’il y a un cours. Aussi, on souvent on retrouve souvent deux groupes d’éducation physique dans le même gymnase», ajoute-t-elle. «Les spécialistes n’ont pas de locaux, l’enseignante en anglais, par exemple, n’est pas en mesure d’installer du visuel dans sa propre classe.»

Dans sa demande déposée l’an dernier, la Commission scolaire de l’Énergie demandait au ministère de l’Éducation un gymnase et quatre classes supplémentaires. Cet agrandissement représenterait, en superficie, environ le tiers de l’école actuelle.

Le comité entend poursuivre ses actions au courant de l’année pour convaincre le gouvernement de la pertinence des améliorations pouvant être portées à l’école de Notre-Dame-Du-Mont-Carmel.

Un «dossier prioritaire» pour Giguère

De son côté, le député de Saint-Maurice, Pierre Giguère, affirme qu’il s’agit de l’un des dossiers qu’il souhaite concrétiser avant la fin de son mandat en 2018.

«Je suis en étroite collaboration avec le comité de mobilisation. J’ai un peu d’expérience avec l’école primaire de Saint-Boniface», indique-t-il. «C’est important d’offrir une qualité de vie pour garder nos jeunes en région et ça commence par les services.»