Objectif 21 000$ pour la Fondation Les Oeuvres des abbés Martel et Marcil

La vente de billets pour la 13e édition du tirage de la Fondaiton Les Oeuvres des abbés Martel et Marcil est en cours et cette année, l’objectif est fixé à 21 000$ qui iront directement pour le Centre de formation et de réinsertion Yves Marcil.

La population peut se procurer l’un des 350 billets du tirage de la Fondation Les Oeuvres de abbés Martel et Marcil dès aujourd’hui. Vendus au coût de 100$, ces billets permettront aux détenteurs de courir la chance de gagner un prix de 3000$, quatre prix de 2000$ et deux prix de 500$. «C’est un excellent moyen de soutenir un organisme du milieu et ça permet de faire connaître la Fondation Les Oeuvres des abbés Martel et Marcil. La population pourra ainsi participer à diminuer la pauvreté dans son milieu, ce qui ne repose pas uniquement sur les épaules du Centre Roland-Bertrand. C’est une responsabilité sociale que nous avons tous et le tirage se veut un bon moyen pour les gens de faire leur part», a mentionné l’abbé Yves Marcil.

Le tirage aura lieu le 20 juin prochain au restaurant Les Ailes Buffalo sur le coup de 18h30. «Le Centre Roland-Bertrand contribue à faire reculer la pauvreté. Certains ont eu un accident de parcours et veulent reprendre leur place dans la société. Le Centre de formation et de réinsertion Yves Marcil est là pour ça et il est important d’être sensibilisé à cette cause. C’est le meilleur moyen pour un développement durable de ces personnes dans notre société», a souligné Patrick Lynch, qui agit à titre de co-président du tirage en compagnie de Mme Christiane Bordeleau, deux courtiers immobiliers affiliés Remax.

Chaque année, le Centre de formation et de réinsertion Yves Marcil aide des gens dans le besoin, désirant réintégrer la société. «C’est important d’en parler. Les gens sont généreux en Mauricie et peuvent acheter un billet en groupe. Le Centre Roland-Bertrand accueille entre 18 et 22 participants par mois, qui y demeure entre zéro et cinq ans. Ils y sont pour acquérir des aptitudes à l’emploi et devenir des citoyens qui seront actifs dans la société. Ces personnes en viennent à prendre moins de médicaments, de drogues et retournent sur le marché du travail ou à l’école. Il y a quelques années, nous avons reçu une personne qui ne disait rien et un de nos résidents a été le chercher, puisqu’ils avaient travaillé dans la même usine par le passé. Ça l’a sécurisé et aujourd’hui, cette personne est de retour au cégep et ne consomme plus de drogue. On dit parfois que c’est la maison des miracles», a raconté M. Marcil.