Offrir de la «Bonté à volonté»
PARTAGE. Le temps des Fêtes n’est pas synonyme d’abondance pour toutes les familles du coin. C’est dans le but de fournir une forme d’aide, mais surtout un moment de joie pour les familles plus défavorisées, que l’Auberge Gouverneur de Shawinigan organise le souper «Bonté à volonté» le 22 décembre prochain.
«Ce sera l’occasion de mettre un baume sur une période de l’année pouvant être plus difficile pour certaines familles moins fortunées», mentionne Christian Maurais, chef cuisinier. À la demande de la propriétaire de l’auberge Sonia Tremblay, des employés ont choisi l’aide alimentaire pour apporter leur coup de pouce en ces temps de réjouissances.
Au programme de la soirée: souper composé d’un buffet varié et servi à volonté, des mascottes pour amuser les plus jeunes et un cadeau remis pour chaque enfant présent (gracieuseté du Canadian Tire). Un tirage de billets pour les Cataractes de Shawinigan et une ambiance musicale assurée par le duo Chapeaux-Violons complèteront la soirée qui se veut festive et légère. Au total, ce sont 20 familles soigneusement sélectionnées qui profiteront de l’initiative.
«Ce ne sera pas un buffet comme les autres, on va leur payer la traite et créer une soirée dont ils se rappelleront! Aussi, puisque les familles sont pour la plupart issues de la grosse pauvreté, on leur offre le taxi pour venir jusqu’ici», précise M. Maurais.
Le Shawiniganais sait d’ailleurs ce que représente vivre dans une famille peu fortunée. «Chez nous, on profitait des paniers de Noël quand j’étais jeune. On s’en est tous bien tiré dans la vie, mais je me souviens qu’on a connu le manque», confie Christian Maurais.
Une récompense pour les familles méritantes
Samuel Vallières, sous-chef, a lui aussi une idée de ce que vivent les familles moins chanceuses à la loterie de la vie. «Ma mère était toxicomane. Moi et mes frères avons été élevés par mon grand-père. Ce genre de soirée permet de faire la différence à notre façon», image-t-il.
«Se dire que la plupart des gens qui ont le plus besoin d’un coup de main sont seul à l’approche de Noël ou incapable de s’offrir ce genre de soirée, c’est à eux qu’on a songé en mettant Bonté à Volonté sur pied», complète Catherine Bournival, coordonnatrice aux ventes. L’auberge s’est assurée que les familles qui bénéficient de se privilège soient des familles «méritantes» qui essaient de se sortir de leur situation du mieux qu’elles peuvent.
Le plus beau remerciement offert aux employés de l’auberge qui donneront bénévolement de leur temps le 22 décembre sera sans aucun doute de voir le sourire et le bonheur sur le visage des enfants et de leurs parents pendant cette soirée. «On veut que les enfants tripent», concluent les organisateurs.