Parc de la rivière Grand-Mère: «pas oublié»
La condition et l’entretien du Parc de la rivière Grand-Mère en laisse plus d’un sceptique. À la Ville, on assure que le futur du parc n’est pas relégué aux oubliettes, alors qu’une nouvelle ressource en la personne de Caroline Boucher a été mandatée à la mobilisation et l’exploitation du parc.
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«Le parc renfermera la maison des jeunes, mais aussi un parc de planches à roulettes», indique le conseiller du district de la Rivière Jacques Grenier. Si le dossier semble prendre la poussière depuis quelques années, on indique que certains éléments non confirme au ministère de l’Environnement ont ralenti le jeu.
«Les appels d’offres pour la maison des jeunes sont lancés et les devis pour le parc de planches à roulettes avancent bien. Si tout va comme prévu, on pourrait voir la construction de la maison des jeunes aboutir en décembre», indique M. Grenier sur ce cadeau de Noël attendu.
Un bassin en piteux état
Concernant l’état de la rivière qui coule le long du parc, plus d’un se désole de son aspect repoussant. C’est le cas de René Lebrodeur, résident du secteur. D’après lui, la situation a assez duré. «L’état d’envasement de l’étang central fait vraiment pitoyable. Aucune fleur n’a été semée cette année, contrairement aux années précédentes. Les citoyens de Grand-Mère sont-ils maintenant des laissés pour compte ? C’est à se le demander…», avance-t-il dans une lettre ouverte qu’il a fait parvenir au journal.
À la ville, on dit que l’on dépend du ministère de l’Environnement puisque le nettoyage de cet espace est budgété depuis déjà trois ans. «On a eu une rencontre déjà, mais le processus apporté pour nettoyer le bassin (une fosse aux sédiments) n’a pas été accepté l’an dernier. On doit donc passer en seconde rencontre, toutefois le ministère, lui, n’apporte pas de solutions de son côté pendant ce délai», constate le conseiller.
Pour M. Lebrodeur, il devient impératif que quelque chose doit être entrepris afin de «contrer la délinquance et l’absence d’esprit civique responsables de la détérioration du trésor commun». Confronté à un tel discours, Jacques Grenier réitère que le parc de la rivière «n’est pas oublié».
«Oui, ça fait trois ans que ce dossier-là traîne et le parc est dans un de ces états. C’est dégueulasse!», concède M. Grenier. «Habituellement, l’endroit est de toute beauté et on veut l’exploiter pour nos événements», poursuit-il. C’est pourquoi il est fier d’annoncer qu’une ressource supplémentaire s’ajoute à la revitalisation de l’espace en la personne de Caroline Boucher.
Grâce à une subvention de la Conférence régionale des élus provenant du Fonds québécois d’initiatives sociales, l’agente de mobilisation aura pour mandat de redorer l’aspect du parc. «Caroline est en poste depuis environ sept semaines et a pour tâche de mettre de la vie dans le parc grâce à diverses initiatives et projets».
Il s’avère aussi important selon le conseiller que la population comprenne que le parc est ouvert autant à la jeunesse qu’aux résidents plus âgés. «On veut qu’il y ait un mélange de générations et que tout le monde se sente bien au parc.» Comme quoi un avenir plus rose, loin de la dégradation et de la délinquance qu’on observait jadis s’annonce pour le parc de la rivière Grand-Mère.