Remplacer le pétrole, mais par quoi?

Pour diminuer notre dépendance envers le pétrole, quelles sont, pour le moment, les options les plus prometteuses? Le président-directeur général de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable, Jean-François Samray, dresse un portrait de la situation.

M. Samray explique que le potentiel est encore immense et que nous pouvons créer encore beaucoup de choses pour réaliser la substitution du pétrole. En terme de remplacement, il y a les filières matures (Hydro-électricité), les filières en émergence (biocombustible, biométhanisation) et d’autres filières qui, à terme, quitteront la recherche pour arriver en phase de développement. Martin Simoneau, chercheur à l’institut de recherche à Hydro-Québec, énumère les filières prometteuses :

1. Hydroliennes : Elle ressemble à des éoliennes, mais dans l’eau. Il existe deux sites d’évaluation de la technologie près l’île Notre-Dame. On estime le potentiel technique québécois à 200MW

2. La géothermie profonde : cette technique consiste à reproduire où l’on veut sur la planète des conditions géologiques observées naturellement seulement à certains endroits. Le coût de cette technologique est énorme.

3. L’énergie osmotique : énergie produite par le mélange de l’eau salée et de l’eau douce. On prévoit une commercialisation pour 2015

4. Le photovoltaïque : énergie solaire, c’est une source d’énergie qui ne requiert aucune puissance. Les modèles de déploiement ne sont pas encore décidés.

Évidemment, les spécialistes précisent qu’une panoplie d’autres technologies existent et peuvent faire leur apparition sur le marché.