Salon «La vie après le cancer»: les organismes répondent présents

COMMUNAUTÉ. Plus de 30 organismes tiendront un kiosque d’information à l’occasion de la première édition du Salon «La vie après le cancer», les 12 et 13 octobre, à la Bâtisse industrielle de Trois-Rivières.

Les exposants présenteront des produits naturels, des services spécifiques, mais aussi différentes techniques et approches de soins, des conférences, des témoignages, des activités physiques dédiées à ce type de clientèle afin de poursuivre leur progression vers un rétablissement complet.

Organisé par la Fondation du Lymphoedème Mauricie/Centre-du-Québec, l’événement a pour but de faire connaître tous les services offerts aux personnes atteintes ou ayant vaincu le cancer ainsi qu’à leurs proches.

D’après France Sirois, l’organisatrice principale du salon, certaines personnes qui ont été affectées par le cancer sont aux prises avec des séquelles de diverses formes, qu’elles soient d’ordre physique ou psychologique.

La Fondation souhaite aussi faire connaître la clinique du lymphoedeme de Trois-Rivières qui vient en aide aux personnes ayant combattu ce cancer. Dans une précédente collecte de fonds, l’organisme a pu récolter 9000$ afin de défrayer le coût des traitements.

Chaque année, une vingtaine de personnes obtiennent un soutien financier de la part de la Fondation depuis 10 ans, puisqu’elles bénéficient seulement de 15 semaines d’assurance-chômage maladie.

«La majorité des personnes que nous soignons aurait pu payer leurs soins avant d’être terrassées par le cancer. Mais nous savons tous que les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie sont si invasifs qu’ils les empêchent de travailler et les privent de revenus sur une longue période», précise Mme Sirois.

Tous ne gagneront pas leur bataille. Parfois, le cancer est en récidive et vient à nouveau frapper des personnes qui ont combattu la maladie.

«Par exemple, nos coups de fil des derniers jours auprès de Johanne Fontaine, notre présidente d’honneur, sont malheureusement demeurés sans appel, raconte France Sirois. Nous sommes de tout cœur avec elle comme avec tous ceux et celles qui aujourd’hui font des efforts surhumains pour s’accrocher à la vie. Nous savons que Johanne est dans la dernière étape de son chemin de vie et nous voulons la remercier pour son amour, sa candeur, son authenticité et lui dire qu’elle est pour nous, jusqu’à la fin, une battante et une ambassadrice de premier ordre.» (M.E.B.A.)