Une expérience enrichissante et formative
Contrer les injustices sociales. Telle est la mission que se sont donnée des étudiants en techniques de travail social au Cégep de Trois-Rivières. Préoccupés par l’hypersexualisation, l’itinérance et la cyberintimidation, ils ont mis sur pied diverses activités de sensibilisation.
Ces actions s’inscrivaient dans le cadre d’un cours en intervention collective en Techniques de travail social.
Une des trois équipes a donc retenu la question de l’itinérance.
«Le journal La Galère a été le point de départ de notre projet. Ensuite, il a pris la forme d’un atelier-conférence. Nous voulions briser les préjugés et mieux informer les gens du Cégep. C’est un sujet que nous trouvions trop stigmatisé dans la société, un problème qui est pourtant très présent au Québec, et même ici à Trois-Rivières», mentionne Simon Picard, un des étudiants qui ont choisi de sensibiliser les étudiants du Cégep à la réalité de l’itinérance par une conférence.
L’équipe s’est également jointe à «Point de rue», un organisme communautaire, pour mieux expliquer les causes et conséquences de l’itinérance. Une collecte de denrées non périssables a été réalisée pour l’occasion et les denrées seront redistribuées à l’organisme.
Une deuxième équipe d’étudiants a choisi la cyberintimidation comme cible d’intervention.
«Nous avons étalé notre projet sur trois semaines. C’est une forme d’intimidation qui affecte les gens 24h sur 24 jusque dans leur vie privée. Il est donc important d’agir sur les diverses conséquences. C’est un fléau et un problème qui est récent. Nous avons même vu dans les médias certains étudiants qui sont passés à l’acte depuis quelques mois alors nous voulons éviter ça. C’est pourquoi nous leur avons fourni des outils pour contrer la cyberintimidation», explique Alexandre Lampron-Marchand, porte-parole de l’équipe. L’intervention a eu lieu au Collège de l’Horizon auprès d’étudiants du secondaire.
Finalement, une troisième équipe a abordé le sujet de l’hypersexualisation.
«Moi et mes coéquipières avons choisi de parler de l’hypersexualisation, qui se veut un problème émergent auquel nous devons accorder plus d’importance. C’est une problématique qui fait déjà trop de ravage», conclut Marie-Lyn Morissette, qui fait partie de cette équipe.
L’activité de sensibilisation a eu lieu à l’école primaire Sainte-Thérèse avec des élèves de quatrième année. Il y a eu présentation de notions, des activités d’échange entre les élèves et une activité photo, qui a pris la forme d’une vidéo.
Ces trois sujets reflètent des préoccupations des jeunes du Cégep.