Bizier souhaite entreprendre une thérapie

David Bizier a renoncé à son enquête sous remise en liberté. Évaluant que ses chances de quitter la prison étaient nulles, il a préféré sauter cette étape qui traînait depuis déjà deux mois

«Mon client est conscient de la sévérité des accusations qui pèsent contre lui. On voit d’ailleurs une certaine reconnaissance de culpabilité aujourd’hui en renonçant à son enquête caution», note son avocat, Me Luc Vaillancourt, qui s’est présenté devant la juge Guylaine Tremblay pour une première fois depuis qu’il a accepté ce mandat laissé vacant après le départ de Me Serge Milette.

Spécialiste des dossiers d’ordre sexuels, l’avocat pratique surtout dans la région de Montréal. C’est pourquoi il a demandé à ce que David Bizier soit transféré dans une prison plus près de la métropole.

«Comme la prison de Trois-Rivières est en rénovation, il a été transféré à Québec. Ça commence à être loin pas mal pour discuter avec lui. J’aimerais qu’il soit transféré à Rivière-des-Prairies ou une prison plus près de la région de Montréal durant l’été», a-t-il expliqué à la juge qui a promis de laisser une note à cet effet au dossier.

Bizier veut se réhabiliter

Selon la façon dont se déroule les choses, David Bizier est conscient des torts qu’il a causé et souhaite se remettre sur le droit chemin.

«Il a déjà lancé un appel à l’aide en prison pour pouvoir obtenir de l’aide en suivant une thérapie pour les troubles sexuels. Le problème dans ce cas-ci, c’est que l’aide est réservé aux prisonniers. Comme monsieur Bizier n’a toujours pas été déclaré coupable et qu’il est détenu de façon préventive, il ne peut profiter de cette thérapie», déplore son avocat.

Le dossier reviendra en cour le 6 septembre. On peut s’attendre à ce qu’il plaide éventuellement coupable.