Bruno-Carl Denis en confiance

HOCKEY. Originaire de Saint-Ubalde, le défenseur Bruno-Carl Denis est déterminé à faire sa place à temps plein chez les Cataractes de Shawinigan la saison prochaine. C’est avec une confiance renouvelée qu’il se présentera au camp d’entraînement au début du mois d’août, où il compte convaincre la direction de l’équipe.

Après une première saison junior où il a été ennuyé par une blessure, Bruno-Carl Denis a dû passer par les rangs collégiaux avec le Boomerang du Collège André-Laurendeau avant d’obtenir un appel pour compléter la campagne à Shawinigan l’an denrier.

Le numéro 81 compte assurer sa place dans le vestiaire de l’entraîneur-chef Martin Bernard dans un mois, alors que le camp d’entraînement sera lancé au Centre Gervais Auto. «Je suis confiant. Je m’entraîne fort pour prendre du poids et être plus mature physiquement. Je suis passé de 176 à 190lbs depuis le début de l’été. J’ai une meilleure explosion et je compte bien en profiter. J’aurai 19 ans et ça devra paraître. Je vais donner tout ce que j’ai et profiter de chaque moment. Je n’ai pas peur, car je suis convaincu que ça va bien aller. J’ai hâte, je suis prêt», a-t-il lancé.

L’ancien des Estacades de Trois-Rivières compte bien avoir un impact important dans les succès de son équipe. «Je ne veux pas me retrouver dans les estrades. Je suis conscient que je n’aurai pas le rôle d’un Samuel Girard, mais je veux être régulier. J’aimerais jouer sur une deuxième unité en avantage numérique, mais honnêtement, je vais voir comment ça va aller. Ce n’est pas moi qui déciderai. Je sais qu’au niveau collégial, ça allait bien et j’amassais en moyenne un point par match. C’est sûr que ce n’est pas le même calibre à Shawinigan, mais c’est à moi de monter mon jeu à un autre niveau».

L’an dernier, Denis a donné un sérieux coup de main à la brigade défensive des Cataractes en deuxième moitié de saison. «À André-Laurendeau, j’ai beaucoup jasé avec les entraîneurs et nous avons faits des exercices de visualisation, ce qui a aidé mon mental. Il y a eu un déclic dans ma tête et ça a super bien été pour la suite des choses», a-t-il expliqué.

Ayant grandi à une heure de Shawinigan, il est fier de représenter son équipe d’enfance. «Lorsque j’étais jeune, je venais voir les Cataractes avec ma famille. Les joueurs étaient nos idoles. C’est une fierté de porter ce chandail aujourd’hui. Dans mon coin, tout le monde me connaît. J’ai une grande photo de moi à l’aréna. Lorsque j’ai le temps, je vais au hockey libre m’amuser avec les plus jeunes».