«Ce n’est pas invivable, mais tu dois bien gérer la situation» -Joël Duguay

HOCKEY. L’entraîneur des gardiens Joël Duguay a déjà vécu un ménage à trois dans les buts à ses débuts dans le circuit Courteau. Bien que la situation fasse jaser à Shawinigan, il est convaincu qu’une bonne distribution des rôles peut permettre à l’équipe d’aller de l’avant dans un tel contexte.

Lors de son passage avec les Foreurs de Val-d’Or, l’entraîneur Joël Duguay a eu à travailler avec trois gardiens à quelques occasions. «J’ai déjà vécu d’autres scenarios ailleurs, mais tu avais des gardiens plus jeunes comme numéro deux et trois. Ce n’est pas invivable, mais tu dois bien gérer la situation en donnant un rôle précis à chacun», a expliqué celui qui doit gérer une situation semblable à Shawinigan avec Antoine Samuel, Marvin Cüpper et Storm Phaneuf.

Qui de Cüpper ou Phaneuf amorcera la saison comme premier gardien des représentants de la Cité de l’énergie? «Pour l’instant, Marvin et Storm se préparent comme s’ils allaient amorcer la saison comme tel. Tu ne contrôles pas toujours ce qui va se passer au hockey, mais tu peux parfois influencer les décisions par de bonnes performances par exemple».

De belles progressions

Devant la qualité de ses gardiens, le directeur général Martin Mondou n’a invité que six gardiens au camp d’entraînement de son équipe. Quatre cerbères sont toujours présents dans l’entourage de l’équipe. «Nous sommes contents de la progression de tous nos gardiens. Storm est arrivé en bonne condition physique au camp et a travaillé fort techniquement cet été. Même s’il ne touche pas beaucoup à la glace en Allemagne, Marvin s’entraîne extrêmement fort en salle et ça a paru à son arrivée. Il a rapidement retrouvé ses points de repère et nous verrons ce que ça donnera en situation de match. Il devra se réadapter, mais ce n’est pas inquiétant», a mentionné Duguay.

Le pilote est heureux de voir la progression du géant Antoine Samuel, qui a connu une excellente saison avec les Commandeurs de Lévis. «Il a cette volonté de travailler. Un peu comme nous ferons pour Mathieu Bellemare cette saison, nous l’avons suivi l’an dernier. Il a dominé au niveau midget, mais tu ne sais jamais ce qui peut arriver. Le passé n’est pas garant de l’avenir. Il a une partie de son jeu à améliorer. Il tombe dans un nouveau cycle».