Cédrika: la SQ avare de détails

«Lorsque nous avions interrompu nos recherches, nous avons dit que nous n’excluions pas de les reprendre un peu plus tard. C’est ce que nous avons entrepris ce matin.»

La Sûreté du Québec s’est montrée circonspecte dans ses échanges avec les médias concernant la reprise des recherches sur le site où ont été découverts les ossements de Cédrika Provencher en décembre dernier.

Le Sergent Claude Denis n’a pas voulu révéler le nombre de policiers affectés aux recherches, ni sur la durée de celles-ci. «C’est à plus petite échelle que la dernière fois», s’est-il limité à dire. Sur place, on peut apercevoir le poste de commandement de la SQ ainsi que quelques voitures de police.

Rappelons que le 11 décembre dernier, sur un site isolé entre Trois-Rivières et Saint-Maurice, trois chasseurs avaient découvert des restes humains qui se sont avérés être ceux de Cédrika Provencher.

Un contingent de quelque 200 policiers de la Sûreté du Québec avait alors ratissé les lieux de fond en comble durant plus d’une semaine avant de retraiter en raison des premières averses de neige.

Situé près de la sortie 210 de l’autoroute 40 à Trois-Rivières, le site de recherche est désormais facilement identifiable puisque des dizaines de toutous et de messages, adressés par des citoyens au moment de la découverte des ossements il y a six mois, demeurent suspendus à une clôture métallique.